Bonsoir
Montélimar-Valence6 cyclistes: nos deux accompagnateurs, Jo et Stéphane, et 4 montpelliérain-e-s: Solange, Georges, Philippe et Patrick. Toujours pas de bobos, c’est chouette! Etienne a gfit le trajet depuis Montpelier pour conduire la camionnette, et nous préparer un pique nique génial.Nous rejoignons la Via Rhona, superbe itinéraire aménagé pour les vélos, remontant la vallée du Rhône de la Méditerranée jusqu’à Genève. Nous l’emprunterons presque trois jours. Elle joue à saute mouton avec le Rhône, passant de la Drôme en rive droite à l’Ardèche en rive gauche. Sur la voie, nombreux contacts avec les autres cyclistes et piétons. Accueil généralement très favorable. On a « presque » réussi à convaincre deux nouveaux accompagnateurs de nous suivre.Au Pouzin, à la mi journée, conf de presse avec une journaliste du Dauphiné Libéré pour un article à paraitre le 3 octobre, organisée par les élus de la mairie. Elle nous apprend l’existence au Pouzin d’un village des sciences dans le cadre de la Fête de la Science, où nous sommes invités à intervenir devant une classe de primaire. Le village des sciences est remarquablement bien développé pour une commune de 3000 habitants. Nous sortons les virus en plastique fabriqués par Jean à Montpellier et c’est un à vrai un déluge de questions que nous sommes soumis pendant plus d’une demie heure. Enfants ravis, les yeux pétillants. Impression qu’ils se souviendront longtemps de ces drôles de gugusses avec leurs chasubles vertes qui étaient venus leur montrer des virus en plastique gros comme le poing.Arrivée à Valence par une superbe place. On sent que l’on commence à quitter le « sud » : premiers toits en tuiles « du nord » et pas en tuile romaine. La mairie de Valence ne nous a jamais recontactés. Du coup pas de conf de presse le soir, celle du midi compense.Simon et Amélie, nous accueillent. Simon, docteur en informatique, et ancien président de la CJC qui dirige actuellement une petite entreprise de conseil en informatique dont les clients sont l’ANR et les universités. Amélie théologienne. Stephane et Jo dormiront une nouvelle fois dans la camionnette (après une bonne douche, et un repas partagé). Les autres tiendront tou-te-s dans leur appartement.C’est un peu court comme description pour des journées bien remplies où l’on passe 6 à 8 heures sur la route, à aller vers le public rencontré au hasard, à regarder la lumière changer au fil de la journée, à enchainer les ponts au dessus du Rhône, entre coups de mou et fou rires, moments d’explications du pourquoi de notre marche et simple partage. Le soir, le concept même des hébergements citoyens est de parler avec nos hôtes. Tout cela donne de super rencontres, mais laisse aussi peu de temps pour vous écrire, pour lire les mails etc… Bref on se sent un peu isolés, et ce qui nous rassure et nous permet de bien vivre l’isolement après de nombreuses semaines de déluge de mails est de savoir que vous assurez tou-te-s derrière!! D’entendre que plusieurs d’entre vous ont pu avoir des entretiens avec des médias nationaux ou locaux. C’est la bonne voie : au delà des coups de pédale, on est dans une bataille médiatique, et il faut la gagner.A demain!Patrick