Vous pouvez lire ici le compte rendu de cette assemblée générale :
Nous étions 20 personnes
1) Bilan action du Jeudi 5 Mars Rassemblement devant le ministère. Il y avait environ environ 300 personnes. Le Mur de la Précarité a été monté contre la grille du Ministère de la recherche (voir photos sur le site http://www.urgence-emploi-scientifique.org/). Des étudiants STAPS de Paris Sud étaient là et ont participé à la forte animation. Bilan mitigé : pas ridicule, mais peu de monde au regard de la population mobilisable.
Couverture médiatique modeste : voir http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/budget-des-universites-300-enseignants-et-etudiants-mobilises-a-paris.html
Suite de la mobilisation : les problèmes arrivant au fil de l’eau, les personnes ne sont mobilisables qu’en fonction de ces problèmes => le nombre de postes au recrutement à l’université ne devraient pas tarder à sortir et à faire réagir.
2) Retour réunion C3N. Un nouveau conseil a été élu. La nouvelle coordinatrice, Frédérique Bassino, connait bien la nouvelle présidente de la CPCNU Dominique Faudot. Il y a donc bon espoir que les deux structures travaillent de concert. Les conditions sont en tout cas réunies. Discussion sur la possibilité de mobiliser au niveau des UFRs et des directeurs d’écoles doctorales. Aucun des niveaux de mobilisation ne doit être négligé.
3) Action du 26 Mars CA du CNRS dans lequel sera voté le Contrat d’Objectifs du CNRS. Longue discussion : rassemblement ou pas, les avis sont partagés. Contre : cela sera voté de toutes façons. La direction du CNRS ne serait pas contre un rassemblement, on ne va pas lui servir de supplétifs … Pour : on ne peut pas ne rien faire. Y a-t-il moyen de mobiliser autour du Contrat d’Objectifs avant ? Pb : document assez indigeste qui ne fera pas réagir. Proposition écrire un texte court explicatif des conséquences à long terme de ce texte.
Conclusion => oui pour un rassemblement (9h, siège du CNRS, métro Michel Ange). Voir les infos et l’appel à
http://www.urgence-emploi-scientifique.org
Faut il appeler spécifiquement les directeurs d’unités à ce rassemblement ? Sophie et Didier ont des avis divergents à suivre …
Rappel : si le 26 mars ne concerne apparemment que le CNRS, en revanche tous les EPST négocient en 2015 leurs contrats d’Objectifs (sans moyens garantis en échange, étranges contrats). En particulier, l’INSERM prépare son plan stratégique 2016-2020, qui devrait être validé lors d’un CA en juin. Comme les problèmes de fond soulevés par ces contrats d’objectifs sont fondamentalement les mêmes pour les différents EPST, ce serait une bonne idée que des actions communes soient organisées à l’occasion de chacun de ces CA.
4) Action intersyndicale du 9 Avril => pour le moment, il semble difficile de mobiliser les acteurs de l’ESR sur une action de grande envergure. En attente …
5) Livre d’Or des précaires. Cyril nous rappelle la démarche et la difficulté à organiser des actions entre comités de précaires.. Mais ce projet de Livre d’Or (ou Livre Noir ?) de la précarité est engagé, avec déjà une cinquantaine de témoignages. Il faut le poursuivre. Nous allons renvoyer la proposition d’envoyer un témoignage avec une date butoir.
5) Projet d’enquête/groupe de travail pour comprendre pourquoi « les personnes font marcher un système qu’ils détestent » ? Le terme de « servitude volontaire » a choqué une partie d’entre nous, qui trouvent que mettre en cause les pratiques de certains collègues, c’est provoquer des divisions. Alain répond qu’on peut choisir un autre nom pour le groupe de travail (comme Malaise dans la recherche). Mais il persiste et signe : il faut lire le texte court (18 pages), percutant et incroyablement actuel de la Boétie.
http://www.singulier.eu/textes/reference/texte/pdf/servitude.pdf
Ce texte peut vraiment faire réfléchir sur notre façon de fonctionner. Une réunion sera organisée spécifiquement pour en discuter. On verra alors si SeM est un cadre approprié pour ce type de réflexion.