CR de la réunion du 22 juillet du Comité de Paris de Sciences en marche
Un groupe de travail a réuni plus de 20 personnes (dont une via visio-conférenceà pendant 2h. Elles venaient des lieux suivants : Institut Cochin (Nadège Bercovici, Nicolas Abraham, Marie-Lise Blondot, Sarah Ducamp, Anne Couedel, Alain Trautmann), Collège de France (Marie-Emilie Terret, Fekrije Selimi, Ilias Petalas), Centre CNRS de Gif-sur-Yvette (Romain Fontaine, administrateur du site du comité Ile-de-France Sud et du site national), Giuseppe Gangarossa (tout juste arrivé de Montpellier), Université de Nanterre (Sophie Duchesne et Philippe Soulier), Muséum d’Histoire Naturelle (Charlène Bouchaud et Allowen Evin), Centre d’épidémiologie de Villejuif et du Kremlin-Bicêtre (Margot Annequin et Mathilde Ghislain), Institut jacques Monod (Eva-Maria Geigl), la Pitié-Salpêtrière (Cyril Catelain), Amiens (Roger Faintrenie), Neurospin (Clara Moreau), UPMC (François Tronche), Université Paris 13 (Pierre Boudes).
Il y avait environ la moitié de statutaires (dont deux ingénieurs) et la moitié post-docs (ou doc); trois quarts de biologistes, un quart de SHS, un mathématicien. Plusieurs disciplines manquent à l’appel.
Cette réunion a donné lieu à des discussions animées, qui ont permis d’aboutir aux conclusions suivantes.
La date proposée pour la fin de la marche, à Paris, est levendredi 17 octobre.
Les marcheurs seront arrivés tôt ce matin-là ou seront arrivés la veille à proximité de Paris. L’entrée dans Paris aura lieu le matin du vendredi 17 octobre, en tout cas depuis le Sud (vallée de Chevreuse) pour la marche partie de Montpellier. Si d’autres comités ont pu organiser d’autres marches (venant de Strasbourg-Nancy par exemple), il pourrait y avoir d’autres points d’entrée avant une convergence. Le choix du 17 février est justifié par le fait qu’il est plus facile de mobiliser les personnels des labos un vendredi qu’un week-end.
Le programme de la journée n’a pas été détaillé. Il y aura un appel aux Parisiens à venir soutenir et suivre les marcheurs vers la destination finale. La proposition actuelle (à discuter) serait l’Assemblée Nationale où nous pourrions certainement obtenir d’un certain nombre de députés qu’ils viennent à notre rencontre (ce qu’a confirmé le même jour le député socialiste frondeur, Christian Paul, lors d’une discussion avec Sophie Duchesne et Alain Trautmann, voir CR de cette entrevue sur ce même site).
Au cours des deux semaines précédentes et notamment le week-end des 11-12 octobre, nous chercherons à nous exprimer dans le cadre de la Fête de la Science, comme scientifiques parlant à la fois de leur recherche et des conditions dans lesquelles celle-ci s’effectue (notamment le problème de la précarité, la nécessité d’un plan pluri-annuel pour l’emploi et de la reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives). Ce sera l’occasion d’appeler les parisiens à nous rejoindre dans la manifestation du 17 octobre qui accompagnera la fin de la marche.
Pour la Fête de la Science, nous pourrons nous joindre à des événements déjà programmés (après en avoir discuté avec leurs organisateurs), ou nous inscrire nous-mêmes sur le site Fête de la Science. Pour Paris, les dépôts de projets doivent être faits avant le 30 août auprès de Marie Blanc Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes au 01 40 79 58 15 ou contact-espgg@espci.fr.
Des documents-type seront bientôt disponibles sur ce site (voir dans les groupes de travail).
Différents groupes de travail se sont mis en place.
Ces groupes ne sont pas figés. D’autres personnes, qui ne s’y sont pas inscrites, peuvent se joindre à eux ou leur transmettre des informations.
Administrateurs web (ayant les accès permettant d’alimenter les pages du site local) : Nicolas Abraham, Romain Fontaine, Clara Moreau.
Équipe logistique (notamment pour organiser l’hébergement des marcheurs puis l’organisation de la marche finale/manif du 17, dont itinéraire et autorisations) : Ilias Petalas, Cyril Catelain, Allowen Evin, François Tronche. Les personnes inscrites dans le Comité parisien de SeM sont invités à contacter leurs directeurs d’unités avec deux questions : êtes-vous prêt à nous aider 1) pour que l’Institut héberge un projet pour la Fête de la Science, avec le logo SeM 2) Pour faciliter l’hébergement de marcheurs. L’équipe logistique s’assurera que ce travail a bien été effectué. Ces questions pourront aussi être abordées lors de la réunion des directeurs d’unités, le 24 septembre, réunion proposée le 8 juillet par la CPCN, et pour laquelle plus de 300 DU ont manifesté leur intérêt à y participer. (Il y a environ 1 100 unités de recherche et de services au CNRS).
Équipe mobilisation de la communauté scientifique. Elle préparera un mail-type à envoyer à ses collègues pour les inviter à s’inscrire sur le site Sciences-en-marche (Comité de Paris), afin de pouvoir participer activement à la fin de la marche (comme marcheur des dernières étapes, ou pour l’organisation, notamment l’hébergement de marcheurs, et les actions organisées dans le cadre de la Fête de la Science pour préparer la journée du 17 octobre). Elle assurera sa diffusion, notamment auprès des Instituts et disciplines que nous avons encore mal atteints) : Clara Moreau, Nicolas Soler, Nicolas Abraham, Nadège Bercovici. Mais la diffusion d’un tel mail, quand il sera prêt, concerne chacun d’entre nous.
Équipe pour l’organisation d’événements/conférences pendant la Fête de la science, pour préparer le 17 octobre (Suggestions d’animations scientifiques, leur soumission à Marie Blanc, publicité, tracts, y compris un argumentaire grand public, avec logo de Sciences en Marche, utilisable dans la période précédant le 17 octobre : Clara Moreau, François Tronche, Sarah Ducamp, Roger Faintrenie, Charlène Bouchaud, Mathilde Ghislain, Margot Annequin, Giuseppe Gangarossa, Fekrije Selimi, Quitterie Largeteau, Eva Maria Geigl. Rem : ce groupe est très important, en nombre et en charge de travail. Il faudrait décider assez rapidement, au sein même du groupe, de qui fait quoi.
Équipe finances (estimation budget. Recettes : sponsors locaux ?, crowdfunding, vente de T-shirts avec logo SeM, pour la journée du 17 et les semaines précédentes [sans doute les Montpellierains ont-ils déjà prévu cela, eux aussi ?]. Dépenses : tracts, posters, train entre étapes des marcheurs, location camion pour la manif du 17) : Clara Moreau, Marie-Lise Blondot.
Animation du Comité : Nadège Bercovici continuera le travail entrepris depuis un moment déjà. Pour des prises de parole ultérieures, on verra quelles personnes montrent une activité significative et émergent naturellement.
Points qui ont donné lieu à des discussions :
Relations avec les syndicats. Parmi les personnes présentes il y avait des personnes syndiquées (et qui trouvent important de l’être) et d’autres qui craignent que leur action ne soit récupérée par des syndicats (ou que leurs prises de position soient assimilées à celle des syndicats). Nous avons pu nous mettre d’accord assez facilement : l’action SeM est une action collective qui ne dépend en rien des syndicats, mais qui n’est pas non plus anti-syndicale. Les personnes syndiquées y sont bienvenues, comme est bienvenue leur expérience et celle de leurs organisations (par exemple pour la demande d’autorisation d’un itinéraire de manifestation).
Dimension politique de nos revendications. Là encore, on a entendu des positions différentes. Les plus prudents souhaitent qu’on s’en tienne aux points suivants 1) Pour une série de raisons déjà largement exposées, un plan pluri-annuel de plusieurs milliers d’emplois scientifiques statutaires par an est indispensable 2) Sans affecter l’équilibre budgétaire du pays, cette création de postes est parfaitement possible en réduisant le CIR de quelques %.
D’autres souhaitent une formulation plus radicale, et pouvoir dire leur opposition à une politique d’austérité absurde, qui aboutit à trancher dans l’ensemble des services publics (non seulement la recherche mais aussi l’hôpital ou l’éducation), et à envoyer notre pays dans un mur. Mais le premier groupe souligne que de nombreux collègues ne nous suivront pas si on affirme des choix politiques aussi tranchés, et qu’il nous faut en rester à ce sur quoi (presque) tout le monde peut être d’accord.
Dimension européenne du problème de la recherche. Des chercheurs militants d’Espagne (Amaya Moro-Martin), d’Italie (Franceso Labini), de Grèce (Varvara Trachana) (voir leurs portraits sur le site UES) sont en relation avec nous, et sont disposés à organiser des marches pour la défense de la recherche, le 17 octobre (pour se caler sur l’arrivée de notre Marche), à Madrid, Rome et Athènes. En outre, il est prévu qu’en novembre (la nouvelle Commission européenne débutera ses travaux le 1er novembre), des délégations de ces différents pays se retrouvent à Bruxelles, afin de montrer la dimension européenne du problème, et chercher à obtenir de la Commission qu’elle incite les différents gouvernements à augmenter leurs efforts de recherche. Cette dimension européenne annoncée ne change rien au fait que notre objectif actuel est de réussir le mieux possible, en France, l’opération « Sciences en Marche ».
Le 23 juillet 2014, à Paris