CNRS-Sanofi qu’es aquò ?
Sciences en Marche s’est associé à l’appel de différents syndicats à la manifestation « Stop à l’austérité » du 8 octobre 2015, pour affirmer que les politiques d’austérité qui génère la précarité ne sont pas une fatalité. Nous étions une quinzaine pour déployer nos banderoles et fanions entre la Place Arnaud Bernard et la place du Capitole. Nous avons défilés derrière les étudiants de l’UNEF, du Mirail et de Paul Sab, qui subissent en cette rentrée universitaire une sélection à peine dissimulée, des amphis délabrés et surchargés, des TD à 50, etc…
Rappel : tous les précaires de l’ESR sont invités à répondre au questionnaire de SeM sur la situation de précarité qu’ils vivent : http://www.sciencesenmarche.org/limesurvey/index.php/619976?lang=fr
Concernant le OFF de SeM à l’occasion de la fin de la Fête de la Science, le RdV avait été donné à la sortie du métro Capitole pour le samedi 10 octobre à 16h. La douzaine de militants présents a réussi à occuper un coin du square Charles De Gaulle côté rue Lafayette en cet après midi très fréquenté. De nombreuses associations occupaient déjà le pavé quand nous sommes arrivés ! Avec l’aide du mobilier urbain nous avons réussi à faire un joli stand bien visible en exposant les CV taggés du mur de la colère, en collant les affiches des dernières figures de SeM sur la disparité Universités/écoles d’ingénieurs, en déployant nos posters. Un chamboule-tout « Pili le show et le ski », en plus d’avoir attiré l’esprit joueur des plus jeunes, a permis d’attirer bruyamment les quidams alentours. Tractage et discussions avec les citoyens nous ont occupé jusqu’à 19h.
A l’occasion du lancement de la Fête de la Science, le comité toulousain de Sciences en Marche s’est dirigé vers le Pic du Midi de Bigorre. De ce haut lieu de l’observation atmosphérique et astronomique, nous espérions, en cette période d’intenses sessions parlementaires sur le projet de loi de finance 2016 et avant le vote du budget, effectuer une série d’observations afin de déterminer si les promesses du gouvernement de “sanctuariser” l’enseignement supérieur et la recherche étaient en bonne voie.
Seize personnes motivées se sont retrouvées au col du Tourmalet (2115m) à 10h en ce dimanche automnal par une température de 7°C. Tous se sont réveillés de bon matin. Après avoir admiré les Pyrénées pendant le trajet depuis Toulouse, le Pic du Midi de Bigorre bien dégagé se dresse devant nous. Petit stop à Bagnères de Bigorre pour le pain frais, et 40 minutes plus tard nous voici au col du Tourmalet. La présence de lamas, introduits sur ces estives depuis plusieurs années, donnait à ce rendez-vous des allures d’altiplano andin ce qui en a surpris plus d’un ! D’autant que ces camélidés rassemblés au sommet étaient très préoccupés à se tenir chaud, voir plus si affinités, entre les rafales de vent déjà bien présentes. Après cet amusement, chacun fini de s’habiller et de se couvrir car la journée s’annonçait fraîche. Il fut temps de donner le départ à tous ces étudiants, enseignants et/ou chercheurs et sympathisants, dans une bonne humeur généralisée. Après la traditionnelle photo devant le Géant, la sculpture du cycliste en danseuse commémorant le premier coureur à franchir le col en 1910 (ndlr, Octave Lapize), direction le Pic. Il nous faut alors franchir le portillon de la barrière d’accès qui affiche en toute simplicité que ce chemin est interdit à toute circulation, même aux piétons, sic! Vive la montagne privatisée!
Nous empruntons donc le chemin des muletiers, la voie qui historiquement a permis la création et le ravitaillement de l’observatoire du Pic du Midi. C’est aussi l’ancienne route à péage qui dans les années 50 permettait de rejoindre l’Hôtellerie des Laquets à 2658 m, où un téléphérique prenait le relai pour les 200 derniers mètres d’ascension. Le chemin est encore goudronné par endroit, rocailleux à d’autres ; cela monte régulièrement en pente douce et nous en profitons pour admirer la vallée de Barèges et Luz-Saint-Sauveur. Un vent de sud ouest, parfois fort à très fort, entraîne avec lui un ciel bien chargé. Après avoir emprunté deux tunnels, et veillé à ne rien se prendre sur la tête dans le premier dont la voute s’écroule, nous découvrons le lac d’Oncet (2254m) et son bleu profond, endroit très prisé des pêcheurs. Après le deuxième tunnel, c’est le massif du Néouvielle et son sommet à 3091m qui impressionne. Avant d’arriver au col de Sencours on aperçoit les ruines de l’auberge de Sencours construite à la fin du 19ème siècle pour accueillir les premiers savants et randonneurs. C’est là que fut implantée la première station météo. Cet édifice servait également de point de relai pour arriver au Pic du Midi, et le col de Sencours permettait de rejoindre Artigues plus bas dans la vallée de Campan par le sentier des porteurs. Les pionniers de l’observatoire du Pic du Midi y séjournaient, parfois dans des conditions hivernales extrêmes comme le rappelle une plaque souvenir. Pour nous les conditions météo sont devenues de plus en plus humides, et mêlées au vent, les ruines de cette station nous permettent d’y trouver un abri pour reprendre quelques forces et boissons chaudes.
Après le col, la pente s’accentue, et l’Observatoire haut perché impose sa masse auréolée de multiples coupoles. La liaison télécabine depuis la Mongie est bien inerte ; on ne verra monter qu’une seule cabine. Trop de vent peut-être ? La route a laissé la place à un chemin plus accidenté. Le vent semble redoubler de violence par moments, et disparaître à d’autres au détour d’un virage. Le paysage grandiose sur les Pyrénées saupoudrés des premières neiges de l’automne est encore visible et brille sous les rares rayons du soleil. Les sommets ont maintenant la tête dans les nuages et nous la tête sous une pluie fine continue. La cordée s’est étirée. Nous nous faisons doubler par des coureurs de trails en short, sortis en entrainement, ainsi que par deux vététistes affutés. Nous atteignons enfin le col des laquets (2637m) où les bâtiments de l’Hôtellerie du même nom en ruines essayent de résister à l’abandon. Petite halte pour certains pendant que d’autres continuent, car la météo s’est franchement gâtée. Ah ces prévisions qui n’annonçaient la pluie qu’à partir de 17h ! La pluie s’est intensifiée, la température a chuté et les bourrasques de vent jouent avec notre équilibre. Nous sommes au pied du fameux Pic, 200m encore à gravir, la pente atteint les 20%. C’est vraiment raide et dans la caillasse. Tout le monde continue, commence à ressentir les effets de l’altitude, et le pas se fait parfois hésitant. Le sentier est devenu glissant, mais on tient bon. Les jeunes sont devant, mais tout le monde s’accroche. Il nous faut passer sous les rails du vieux monte-charge qui part de l’Hôtellerie, plus que quelques mètres à gravir, et nous voilà au sommet. Les installations de l’observatoire paraissent monstrueuses, insensibles aux vents violents qui les agressent. Un à un nous atteignons la terrasse Baillaud.
Nous sommes tous trempés, la température est négative, et le vent va rendre difficile le déploiement de nos banderoles. Qu’importe, on n’est pas monté pour rien. Les fanions sont dépliés, les chasubles vertes ressorties, et on peut enfin immortaliser par quelques photos notre ouverture de la fête de la science en arborant le slogan : « c’est pas la fête ». Nous avons porté Sciences en Marche au sommet du Pic du Midi, dans un lieu o combien symbolique de la recherche scientifique dans des domaines aussi variés que la météorologie, l’astronomie, la planétologie, la glaciologie, des rayons cosmiques et bien d’autres encore. La bannière de Sciences en Marche au sommet illustre que rien ne peut arrêter la quête de connaissance scientifique. Nous avons scruté l’horizon. Il était bien bouché. Il manquait un bon vent sec porteur d’espoir pour chasser ces nuages qui obscurcissent l’avenir des sciences dans notre pays. Nous sommes redescendus jusqu’à l’Hôtellerie abandonnée en faisant très attention sur ce chemin détrempé. Là, malgré le vent s’engouffrant dans le bâtiment, nous avons pique-niqué sur le comptoir d’un bar encore debout où il a du faire bon raconter ces balades pyrénéennes. L’ambiance est toujours aussi bonne, content de l’avoir fait se dit-on. Et comme on commence à se refroidir, on saute sur place au chant du fameux « qui ne saute pas n’est pas toulou … zain ». Thé ou café chaud, il est temps de repartir. On renfile nos coupe-vent trempés, et la cordée redescend prestement jusqu’au col du Tourmalet, mais les lamas ont déserté ! Le périple s’achève après 5h30 d’effort.
Au vu des premiers éléments du budget 2016 annoncé le 30 septembre par le secrétaire d’Etat T. Mandon, nous avons des raisons d’être inquiets pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR). En effet, alors que l’augmentation du nombre d’étudiants à l’université est de 5% par rapport à 2014, l’augmentation des budgets ne s’élève que de 1.7%… Dans ces conditions, les étudiants se retrouveront très rapidement dans des conditions de travail pires que celles que nous avons déjà dénoncées l’an dernier (cf. blog ruines d’universités, http://universiteenruines.tumblr.com/) et récemment revérifiées lors de cette rentrée universitaire (cf. blog http://masalledecoursvacraquer.tumblr.com/). Coté recherche, avec un budget en stagnation depuis plusieurs années et un nombre de postes ouverts au concours en baisse, les perspectives pour de nombreux jeunes qui ont choisi de se passionner pour la recherche sont bien sombres. Alors que la Fête de la Science s’affiche un peu partout en ce moment, susciter des vocations aujourd’hui alors que les sciences ne sont toujours pas une priorité nationale clairement soutenue s’apparente pour le moins à une tromperie. Pourtant, le gouvernement a les moyens de financer l’ESR, mais il préfère sanctuariser le fameux crédit d’impôt recherche, dont plus de 1,5 milliard d’euros sont détournés… Bref, ce n’est pas vraiment la fête pour les sciences.
Bravo aux 16 courageux qui ont bravé les intempéries : Angélique, Arnaud, Béatrix, Celia, Claude, Elisabeth, Emilie, Jean-Pierre, Lucie, Michèle, Petra, Rachida, Sandrine, Stéphane, Thierry et Valentin.
Attention changement d’horaires:
En raison des conditions météo , le RdV au col du Tourmalet pour les randonneurs est fixé à 10h30. Le pique-nique aura lieu au sommet.
NB: La veille météo continue et les inscrits seront avertis personnellement samedi soir.
En cette saison 2 de Sciences en Marche, le comité toulousain organise une montée au Pic du Midi de Bigorre début octobre. L’année dernière, l’animation au Pic et la descente à pied suivie de l’enchainement vélo jusqu’à Toulouse avait parfaitement lancé la Marche que Toulouse avait relayé jusqu’à Tours, puis Paris.
Cette année, nous proposons de le faire en sens inverse depuis Bagnères de Bigorre, histoire de gravir le col du Tourmalet pour des cyclos motivés, et surtout de faire une belle randonnée pyrénéenne depuis le col pour rejoindre le sommet du pic du Midi.
Pour les randonneurs, le RdV est fixé à midi au col du Tourmalet pour un pique-nique SeM.
Bien évidemment, cette journée, fixée au Dimanche 4 octobre 2015, est un peu dépendante de la météo. C’est pour cela qu’il est important de s’inscrire afin de vous prévenir d’une éventuelle annulation si les conditions sont très mauvaises. Si tel est le cas, on pourrait se rabattre sur le week-end suivant.
Pour vous inscrire : http://studs.unistra.fr/studs.php?sondage=m7bj7q1kw9e6uega
Noubliez-pas d’y indiquer une adresse mail dans la case commentaire pour que je puisse vous joindre.
1er partie: Bagnères de Bigorre – col du Tourmalet (28 km vélo, dont 17 de grimpette !)
RdV devant l’office du tourisme à Bagnères vers 9h30 pour un départ 10h. Voir carte : (https://www.google.fr/maps/place/Office+de+tourisme+Grand+Tourmalet+Pic+du+Midi/@43.0628544,0.1497862,15z/data=!4m2!3m1!1s0x0:0x2e347c38b5a181f3). Si certains ne veulent faire que les 3 derniers km, RdV à la Mongie (parking télécabine) ca peut même se faire en VTT ! Pour les détails cyclo vous pouvez regarder ce site : http://www.cols-cyclisme.com/pyrenees-centrales/france/col-du-tourmalet-depuis-sainte-marie-de-campan-c64.htm
Pause pique-nique au col du Tourmalet entre 12h et 13h.
2ème partie : randonnée pédestre jusqu’au Pic du Midi
Le départ se fera à 13h ; il faut environ 5h pour l’aller-retour. Toutes les infos du parcours pédestre sont ici : http://www.topopyrenees.com/randonnee-pic-du-midi-de-bigorre-2872m/ . L’ascension se fait par l’ancienne route, et voici un petit historique très bien fait : http://pierre.fromenteze.pagesperso-orange.fr/photos/picdumidi/picdumidi.htm .
Au sommet, la belle terrasse Baillaud nous attend, avec un panorama superbe. C’est là que nous déployerons nos banderoles et sortirons nos fanions pour de belles photos.
Comme il s’agit d‘une randonnée en haute montagne (2100-2800m), prévoir coupe vent, polaire, etc… car le temps peut changer très rapidement. Dès que les prévisions météo seront stables, J-2, je vous enverrai quelques infos supplémentaires.
A très bientôt,
Thierry
Après les pyrénées, le TdF est parti de Muret en ce vendredi 17 juillet pour rejoindre Rodez.
Si les cols n’étaient plus au programme de la journée, les côteaux du Lauragais au sud de Toulouse étaient au menu d’une étape pas faite pour se reposer. Là pas de tags, mais nos jolis banderoles et fanions pour agrémenter le passage des coureurs à l’heure du déjeuner et retrouver ainsi le contact avec nos concitoyens, toujours curieux devant nos déballages!
Au sommet d’une petite côte, à Montbrun-Lauragais, le décor est planté:
Les coureurs passent, certains jetent un coup d’oeil (si si !) surement intrigués par ce vélo à ampoule!
Allez bonne route, à nous de reprendre nos actions pour cet automne.
Toujours avec notre pochoir, nous avons décoré le campus le 15 juillet, pour la visite de Madame la ministre N. Vallaud-Belkacem sur une invitation de B. Monthubert, le président de l’Université Toulouse 3.
D’autres tags ont été reproduits devant différents instituts du CNRS
sans oublier l’administration déléguée du CNRS et le restaurant central.
Ca n’a pas dû plaire, ils ont été effacés à la rentrée.
Dommage il va falloir y retourner !
Une nouvelle campagne de décoration SeM est en cours sur le campus de l’Université Toulouse 3, à l’adresse des étudiants.
A suivre…
A l’occasion du Tour de France 2015, le petit vélo avec son cycliste à la tête illuminée, emblème de Sciences en Marche, se devait d’être présent au sommet de cols pyrénéens. Nous avons donc entrepris de réaliser un grand pochoir SeM avec le message « ça redémarre » afin de relancer auprès du grand public cet an II de SeM.
Pour réaliser un bon pochoir, prendre un grand bout de liner de piscine (liner armé car doit être suffisamment souple et résistant). Après il faut redessiner notre logo et réfléchir un peu ou couper! voici l’esquisse:
Pas mal non! Profitant du long week-end du 14 juillet, et après un essai devant le labo
Nous voilà arrivés col du Tourmalet (étape du 15 juillet ), pour une décoration nocturne. Après minuit le trafic est nul, les camping-car sont endormis, la route est à nous!
C’est sous un ciel majestueux que nous regagnames Toulouse. Restait à voir si la diffusion en direct du TdF allait rendre ses tags visibles. La réponse est oui mais c’est très furtif: TourmaletASO
Le surlendemain, direction le Port de Lhers. Là c’est la veille de l’étape et les voitures et camping-car continuent d’affluer, on croise même la maréchaussée au col! On part en repérage, ce sera là, on sort tout le matos, et c’est parti pour les tags. Heureusement que ça sèche vite car y’a encore de la circulation à minuit, mais les voitures essayent de ne pas rouler sur nos dessins, sympa, on en a même fait un avec le maillot à pois!
De nuit ca rend bien, cool, on peut se boire une bière sous la voie lactée:
Le jour J, voilà ce que l’on a pu voir:
original sur http://www.letour.fr/le-tour/2015/fr/etape-12/galerie.html#p_61275, image #12
Sciences en Marche s’est associé à participé à la manifestation contre la politique d’austérité du gouvernement. Nous avons défilé avec des boites de conserves décorées de différents logos illustrant l’aberration de notre système de financement de la recherche. Les précaires et les permanents se sont attachés autant de boites de conserves que
d’années de précarité ou de temps/actions perdues à rechercher des financements auprès d’une Agence Nationale de la Recherche inadaptée.
De la place A. Bernard jusqu’au rectorat, place St Etienne, le tintamarre des boites de conserve enchaînées comme des boulets à nos pieds a eu un franc succès.
Nous nous sommes retenus d’y coller l’image de notre ex-secrétaire d’état, d’autant que notre nouveau ministre n’est toujours pas nommé!
En prélude de la semaine du cerveau, des chercheurs du Centre de Biologie du Développement et du Centre de Recherche sur la Cognition Animale ont proposé des animations sur l’apprentissage chez les animaux et les humains lors du kiosque Muséum du 1er mars 2015.
Sciences en Marche a installé un stand et rencontré le public toute la journée. Les 3 réprésentants de SeM, Bèa, Marlène et Thierry ont discuté et répondu aux nombreuses questions d’un public soucieux de l’avenir de l’enseignement des sciences et de la recherche dans notre pays. Affichage de posters, distribution de tracts…