Retour de notre hôtel ce matin pour récupérer nos vélos et rencontrer un élu départemental qui a eu la gentillesse de venir à notre rencontre. La présentation de Sciences en Marche, de l’absence d’investissement et de vision gouvernementale, des problèmes de mise en place de l’autonomie des universités, évoque pour lui immédiatement d’autres situations analogues où l’état se décharge de ses responsabilités sur les administrations territoriales, sans leur donner pour autant les moyens de remplir ces missions. Comme les autres élus, il appuiera notre démarche.

Et nous partons pour cette presque dernière étape, sous une ciel menaçant. Encore quelques kilomètres et c’est le passage par Villebon (pas très plat ce coin là ! ), puis par les coins bien connus de la Fac d’Orsay et des hauts de Gif avant l’arrivée au Campus CNRS de Gif où nous attend un sympathique comité d’accueil, et où nous retrouvons les trois rescapés de l’axe pyrénées/Atlantique – Paris, dont Romain, jeune mathématicien nouvellement recruté à l’INRA, qui a effectué tout le trajet depuis Tours (250kms), assurant seul certaines étapes.

Un bon pot, avec plein de monde pour nous entourer et une session de confection de panneaux et banderoles revendicaves, cloturent cette dernière journée avant Paris. Pour Patrick, c’est l’occasion de revoir 4 mois plus tard celles et ceux à qui il avait pour la première fois présenté l’ébauche de projet Sciences en Marche et qui par leur soutien initial, nous ont fait croire à l’idée ! C’est aussi l’occasion de retrouver Dimitri, et de rencontrer pour la première fois Romain. Tous deux sont biologistes, en troisième année de thèse. Sans eux Sciences en Marche n’aurait pas eu la fantastique infrastructure informatique dont nous avons disposé. Un grand merci à eux pour  le travail titanesque effectué pourtant à un moment de stress maximal pour un doctorat !