Une nouvelle journée de vélo vers Angers. Un réveil bien matinal pour une interview sur une radio locale angevine, 7 minutes d’antenne, le temps de passer pas mal de messages.
Le départ d’Ancenis se fait sous le soleil, soleil qui ne nous quittera pas de la journée. Cela nous change du déluge de la veille et nous fait un grand bien. Nous formons un petit groupe joyeux, des techniciens, des ingénieurs, un chercheur, des maîtres de conférence, des universitaires, des INRA. Le temps passe rapidement à discuter de tout, de rien. Les kilomètres défilent, plus de 60km au final, et nous arrivons même plutôt que prévu sur le campus de Belle Beille (Fac de lettre et de science de l’université d’Angers). Plaisir suprême, on a même le temps de prendre une bière. Sur le campus, un petit accueil nous attend. Et c’est à 15 vélos que nous descendons vers le centre ville. Nous sommes une trentaine d’agents de l’ESR à discourir avec les passants de la recherche, de l’enseignement supérieur, du doctorat, du CIR, de l’innovation. L’accueil est chaleureux, les gens nous demandent comment nous soutenir.
Pour finir la journée, nous avions organisé un débat à l’espace social de l’université d’Angers, l’occasion de projeter le petit film de SeM à Montpellier. Les échanges portent sur la mobilisation (encore faible, mais nécessaire), sur l’absence actuelle d’alternative (sur les politiques semblables menées depuis une dizaine d’année en France, SeM fait actuellement bouger les choses !), sur les inquiétudes des personnes par rapport à l’avenir, sur les COMUE (discours ahurissant sur leur mode de fonctionnement).