Pont Saint esprit – Montélimar; 48 kms le 1 er octobre
Pont Saint esprit – Montélimar; 48 kms le 1 er octobre
Le mardi 30 septembre, malgré un temps maussade mais sans pluie, Sciences en Marche a repris la route en direction de Toulouse pour une étape de Lannemezan à Lombez.
Après une distribution de tracts dans le centre ville de Lannemezan et une interview à la presse locale (Dépêche du Midi), 4 personnes sont parties en direction de Lombez, dans le Gers, 65 km plus au Nord-Est. Le soleil a eu la bonne idée d’apparaître pour nous accueillir à l’arrivée à Lombez et pour notre pique-nique.
Au total, ce sont 6 personnes qui ont participé activement à la réussite de cette étape.
Entre temps, Marseille et Montpellier ont aussi pris la route, ils ont rallié Aix-en-Provence, Salon-de-Provence pour les marseillais et Nîmes pour les montpelliérains avant de se retrouver tous ce jour à Avignon.
Bonne route à tous !!!
Ce mardi 30 septembre, le ciel est chargé et la météo annonce des orages en basse vallée du Rhône pour l’après-midi. Place Crillon à 10H, nous sommes une quinzaine à attendre le feu vert du départ, mais le fourgon qui nous accompagne n’a pas démarré. Le cortège partira avec une demi-heure de retard, après que 4 costauds soient allés pousser le véhicule récalcitrant à l’autre bout de la ville. Quelques kilomètres plus loin, un touriste américain à vélo se joindra à nous jusqu’à Caderousse où la municipalité nous a ouvert la salle des fêtes pour le casse-croûte. Photo et entretien avec la presse locale. Le parcours de l’après-midi, finalement sans pluie, nous amènera à Pont-Saint-Esprit ; le maire était absent, mais il nous avait fait préparer un goûter et avait dépêché 6 conseillers avec qui un débat fut organisé en présence de journalistes. Un accueil chaleureux, des discussions de qualité, et, last but not least, la mise à notre disposition de l’hébergement flambant neuf installé dans une ancienne caserne.
Une équipe Sciences en Marche a participé à une petite course près de Nancy appelée « Les foulées de l’Embanie »
Plus de 200 cyclistes se sont retrouvés le 28 septembre sur l’esplanade Charles De Gaulle. Tout le monde enfile son dossard vert et accroche son drapeau sur son vélo. La présidente de l’Université Montpellier 3 (Anne Fraïsse) et le directeur de la Faculté des Sciences (Gilles Halbout) roulent avec nous. On prend la pause pour les photographes et les caméras, quelques mots pour la radio et c’est parti direction Nîmes. Les passants sont étonnés de ce défilé et les voitures nous encouragent de leurs klaxons. Une pause-déjeuner à Saint-Geniès-des-Mourgues et 58 kilomètres plus tard, nous arrivons sur la place des Arènes de Nîmes où un comité d’accueil nous attendait ! Des animations avaient été déplacées depuis Montpellier et le public a une nouvelle fois été au rendez-vous pour venir découvrir et s’informer.
Le soir approchant, des cyclistes ont été ramenés à Montpellier (merci aux universités pour leur aide logistique), les ateliers ont été rangés et une partie du matériel a été transmise aux courageux cyclistes qui feront voyager Sciences en Marche jusqu’à Paris. Le voyage commence bien (on a eu de la chance, le lendemain le déluge s’abattait sur Montpellier) et ça va continuer!
On parle de nous :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/emissions/jt-1213-languedoc-roussillon
(édition du 28/09)
http://mtp-info.fr/index.php/commune/echos/7247-le-grand-depart-de-sciences-en-marche
Le samedi 27 septembre à 14h, c’est sous un grand soleil que des dizaines de scientifiques se sont installés côté Corum de l’esplanade Charles de Gaulle pour discuter avec le public ! Au programme : des ateliers pour petits et grands (purification d’ADN de banane, jeux de lumière, démonstration d’imprimante 3D…), des stands de sensibilisation tenus par les précaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et les salariés de Sanofi, des posters explicatifs, des animations de théâtre de rue, un flash mob et beaucoup de rencontres intéressantes ! La soirée s’est poursuivie dans la salle Pétrarque, mise à notre disposition par la mairie, avec des conférences-débats après une présentation de Sciences en Marche appuyée par la direction des trois universités de Montpellier.
Un jour de Septembre, le samedi 27, le ciel de Marseille est bleu azur et le soleil fait honneur à la réputation de la Provence. Ce jour là les chercheurs, ingénieurs et techniciens de tout Marseille ont décidé de se réunir sous l’ombrière du Vieux-Port pour défendre l’enseignement et la recherche française. Sur le Vieux Port, lieu mythique de l’histoire marseillaise, Science en Marche n’est pas la seule à manifester, les parents d’élèves sont là contre la réforme des horaires de travail, mais les chasubles verts de l’espoir rendent visibles les cyclistes et les marcheurs venus défendre le mouvement pour la science.
Aujourd’hui en ce samedi, plus de 75 cyclistes et près de 200 personnes attendent le top départ vers Aix En Provence, pour une marche à vélo qui est le début de la grande aventure Science en Marche qui se terminera à Paris. Quelques tracts distribués, interviews donnés (pour La Provence, France Inter) et le départ est donné dans les rues de Marseille, encadrés par nos 2 motards Jean-Luc et Francis, ainsi que par nos voitures balais, voilà les cyclistes lancés. Dans le cortège, on peut trouver toutes sortes de vélos, certains ayant même ressortis des engins tout droit sortis de l’époque d’Anquetil, mais peut importe, tout le monde veut participer et même quelques vélibs font la route. Après quelques kilomètres pour sortir du Vieux Port, le cortège se fraye un chemin dans le chaos de la conduite Marseillaise, mais malgré cela l’accueil des conducteurs est plutôt bon, très peu de klaxon ou insultes, mais plutôt applaudissements et encouragements. Le vélo semble t-il fédère le peuple, ce qui est de bonne augure pour la suite de « la marche ».
La sortie de Marseille se fait dans la douleur, une côte à franchir et le peloton s’étire, presque 15 minutes séparent le premier du dernier participants, les chasubles verts se retrouvent tout le long de la montée, mais soutenu par les motos et voitures balais, le regroupement se fait et la suite de l’aventure peut se faire. Le trajet fait de montées et descentes dans les paysages de Provence sous un soleil de plomb, se fait à allure modérée. Pneus crevés et chaînes qui déraillent viennent ponctuer « la marche » mais après plusieurs heures le pique nique vient comme une aubaine pour les jambes fatiguées de quelques novices du cyclisme. Tous réunis à Bouc Bel Air, les visages, bien que marqués par la fatigue, sont souriants et tout le monde se réjouis de ce rassemblement.
Quelques sandwichs, fruits et cafés plus tard, les 75 cyclistes toujours présents s’en vont vers les derniers kilomètres de l’étape, direction les Allées Provençales d’Aix en Provence. Après quelques kilomètres, l’arrivée se fait proche et une dernière côte nous attends pour enfin rentrer dans Aix en Provence. Le cortège des cyclistes marseillais se réunis et fait un dernier tour du cours Mirabeau, en scandant « pour la défense de l’enseignement supérieur et la recherche, Science en Marche », les cris raisonnent dans les rues d’Aix en Provence, encore quelques mètres et nous voilà accueillis par le comité d’Aix en Provence. Tout le monde applaudis, on peut voir joie et bonne humeur sur le visage des participants. Science en Marche de Marseille à Aix en Provence a été un succès, pas de blessés, pas de cris et une belle mobilisation. Merci aux organisateurs (Francis, Jean-Luc, Mireille, Bruno, Romé, Christophe, Emilie et Simon) et surtout à tout ceux qui ont participé.
Science en Marche, le début d’une grande aventure.
On parle de nous :
http://sciencesenmarche.org/fr/wp-content/uploads/2014/07/10246714_10152364729454212_1676451562042063024_n.jpg
http://sciencesenmarche.org/fr/wp-content/uploads/2014/07/LA-PROVENCE.png
http://www.lamarseillaise.fr/marseille/societe/31830-les-chercheurs-delaisses-se-mettent-en-marche
http://www.marsactu.fr/economie/1-du-credit-impot-recherche-permettrait-de-financer-1000-postes-par-an-36499.html
Le vendredi 26 septembre, la toute première étape de Sciences en Marche ralliait le Pic du Midi de Bigorre et le Centre de Recherches Atmosphériques (CRA), sur le plateau de Lannemezan. Sous un soleil radieux et devant un panorama splendide, les participants à cette étape se sont retrouvés le matin au sommet du Pic, à 2877m d’altitude, pour la première partie de cette étape : une descente à pied de 1500m.
Après un discours à l’attention des participants et du public présent au sujet de l’importance de la recherche fondamentale et des raisons de cette marche-relais vers Paris, les marcheurs sont partis en direction d’Artigues, 1500m plus bas. Des animations scientifiques et de sensibilisation sur la recherche, et les problèmes auxquels elle doit faire face, se sont poursuivies au sommet toute la matinée.
Pendant ce temps, les cyclistes et les accompagnateurs sont redescendus se préparer au passage de relais à Artigues afin de poursuivre l’étape pour sa deuxième partie : à vélo jusqu’au CRA. Accompagnés d’une voiture de tête et d’une fourgonnette balai, les cyclistes se sont élancés pour cette seconde partie de l’étape, dans un itinéraire exigeant : 45 km au total, avec 600m de montée dans des côtes raides. Grand merci à l’Office Départemental des Sports des Hautes-Pyrénées pour leur soutien humain et logistique ! Les cyclistes ont atteint le Centre de Recherches Atmosphériques en fin d’après-midi dans un esprit solidaire qui a permis la réussite de cette difficile étape.
Au total, ce sont entre 20 et 30 personnes qui ont participé activement à la réussite de cette étape. Soleil radieux, panorama époustouflant, sensibilisation et solidarité, ingrédients de bonne augure pour le coup d’envoi de la marche de Sciences en Marche.
Départ de Marseille demain et de Montpellier après-demain: Bonne route à tous !
On parle de nous :
http://news.sciencemag.org/europe/2014/09/scientists-kick-tour-de-france-jobs-and-funding