JEUDI 20 AVRIL 17H30-19H30 Institut Lebel amphi A2 campus de l’Esplanade

logo je marche pour les sciences petitREUNION D’INFORMATION et D’ECHANGES pour tous

ET d’ORGANISATION avec les volontaires

Nous avons besoin de volontaires
Les VOLONTAIRES participeront à
–       tenir les tables et stands place Kléber
–       encadrer les activités
préparation de pancartes
prises de paroles « qui suis-je, pourquoi je marche »
–       assurer le déplacement du cortège
–       préparer la tribune du Palais U
–       porter les banderoles
–       organiser les prises de photo
–       chanter et faire du bruit

SAMEDI 22 AVRIL
Rassemblement 
14h : Place Kléber.
Pas de sac-à-dos, mais si possible T-Shirt de la Marche, pleins de pancartes
Palais Universitaire : La parole à des « marcheurs » scientifiques et citoyens, célèbres et anonymes. En quelques phrases : « qui suis-je, pourquoi je marche »
Pint of Science au Café Michel: 17h30 : De Einstein à Steve Jobs, les sciences digitales sont-elles fondamentales ?
https://www.facebook.com/events/103292116867237/
https://www.facebook.com/ScienceMarchStrasbourg/
https://twitter.com/MPS_strasbourg/

Marche pour les Sciences du 22 avril : tous concernés !
Citoyens et scientifiques unis contre l’obscurantisme ! La Marche pour les Sciences ( «March for Science ») est un événement mondial qui aura lieu le 22 avril dans plus de 500 villes, une centaine en Europe, dont au moins 20 en France.
La Marche pour les Sciences ne concerne pas que les chercheurs : les problèmes qu’elle soulève et ses revendications concernent tou-te-s les citoyen-ne-s.

Grand rendez-vous non partisan qui réunit les citoyens et les scientifiques,
la Marche pour les Sciences a quatre objectifs principaux :
Défendre l’indépendance et la liberté des recherches scientifiques publiques
Promouvoir un meilleur dialogue entre sciences et société
Renforcer la culture scientifique et refondre l’enseignement des sciences
Renforcer l’emploi de méthodes et résultats scientifiques dans le processus de décision politique

Est-ce une marche contre Donald Trump ? Le mouvement « March for science » a été initié aux Etats-Unis en réaction aux positions anti-scientifiques, climato-sceptiques et anti-environnementales du président Trump. Mais nous ne marchons pas contre le Président Trump! Aux Etats-Unis, ses propos ont cristallisé un mouvement dont les racines sont bien plus profondes et anciennes, notamment en ce qui concerne le déni des changements climatiques. Dans de nombreux pays, les difficultés pour pratiquer et faire entendre les sciences dans le débat public sont croissantes. En France, la Marche pour les Sciences dénonce notamment l’absence des sciences dans les débats de l’élection présidentielle, alors que les enjeux scientifiques de ce XXIème siècle sont majeurs dans les domaines de l’environnement, de la santé ou de l’intelligence artificielle pour ne citer que trois exemples.

Quel est le lien entre la Marche pour les Sciences et le Jour de la Terre ? La date du 22 avril, Jour de la Terre (« Earth Day » célébré depuis 1970) a été choisie aux Etats-Unis pour des raisons symboliques. Concernant les changements climatiques et les politiques énergétiques et environnementales, le gouvernement américain a pris des positions qui font fi des résultats scientifiques, qui font pourtant consensus à l’échelle de la planète. La Marche pour les Sciences n’est pas pour autant limitée aux revendications environnementales, elle implique toutes les disciplines scientifiques  (y compris les sciences sociales) et tous les citoyens.

La défense de la recherche scientifique, en quoi cela me concerne ? Les sciences sont tellement omniprésentes dans notre quotidien que nous les considérons comme des acquis. Nous oublions ce que nous leur devons, et fermons aussi souvent les yeux sur les problèmes que certaines de leurs applications soulèvent. Mais sans le patient travail de fond des scientifiques, sans leur méthode fondée sur l’analyse et la mesure de faits vérifiables, comment concilier sur le long terme croissance démographique, développement humain et démocratie, avec la finitude et l’inégalité de la répartition des ressources de notre planète ? Les sciences et les connaissances auxquelles elles donnent accès doivent rester un bien commun, partagé avec les citoyens, au service du monde futur dans lequel vivront nos enfants. Elles doivent être inclusives et leur application ne peut se faire sans débat public approfondi.

La culture scientifique, ça sert à quoi ? Il est nécessaire que tous les citoyens aient une culture scientifique pour que chacun puisse disposer des informations et outils de réflexion nécessaires pour comprendre les enjeux et donner son avis sur tous les sujets qui le concernent, en particulier ceux liés à la santé et à l’environnement. La culture scientifique est l’un des piliers d’une véritable démocratie: elle permet de détecter les biais dans les discours de puissants lobbies comme par exemple ceux du tabac, des énergies fossiles, des pesticides ou des perturbateurs endocriniens.

Pourquoi la recherche doit-elle être indépendante et libre ? La parole et le travail des scientifiques doivent être protégés de l’action des groupes de pression économiques, politiques ou religieux. Pour revenir à la situation américaine, la nouvelle administration a cherché à détruire des données sur le climat et ne veut plus financer les études sur la protection de l’environnement. Comme le disait Barack Obama : «  les scientifiques doivent être écoutés lorsque ce qu’ils disent dérange, surtout lorsque ce qu’ils disent dérange ». Enfin, la plupart des grandes découvertes scientifiques sont le fruit du hasard et non d’une planification des découvertes. La liberté est en sciences aussi une vertu!

Pourquoi les décisions politiques devraient-elles prendre en compte les résultats scientifiques ? Les discours politiques construits sur des affirmations idéologiques rencontrent un succès médiatique inédit, alors que ceux qui se fondent sur des résultats construits par la collecte d’informations et leur analyse rationnelle sont devenus inaudibles. Or la démarche scientifique est universelle : elle ne dépend ni des intérêts économiques, ni des croyances, ni des idéologies.
Face aux urgences sanitaires, climatiques, écologiques, migratoires, face au rythme fulgurant du progrès technologique, l’absence des thèmes scientifiques des débats de la campagne présidentielle nous interpelle. Elle est révélatrice du fossé grandissant qui sépare les enjeux scientifiques urgents de ce XXIème siècle et la compréhension qu’en ont les décideurs politiques et les citoyens.
La Marche pour les Sciences demande que les responsables politiques (dont les candidat-e-s à l’élection présidentielle) se penchent enfin sur la place des sciences dans notre société, et ouvrent le débat sur les moyens permettant à la recherche et à l’enseignement des sciences de contribuer efficacement à la construction d’un avenir plus respectueux et équitable pour l’humanité.

Comment participer à la Marche? Diffusez l’information!
Faites circuler ce message autour de vous, parmi vos proches : le succès de la Marche tiendra largement à notre capacité à mobiliser bien au delà du monde des scientifiques de métier et des universitaires.

Avec qui marcherez-vous? Près d’une centaine d’organisations soutiennent déjà la marche :
·        Des associations de médiation scientifique comme les Petits Débrouillards, les Cafés des Sciences, le festival Pint of Science , le laboratoire communautaire la Paillasse, la Fondation la Main à la Pâte,  l’Association des Musées et centres pour le développement de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle (AMCSTI).
·        Des associations citoyennes de défense de l’environnement comme l’association BLOOM de défense des océans, la Ligne pour la Protection des Oiseaux, la Fondation pour la Recherche en Biodiversité , l’association le Jour de la Terre ou les Economistes Atterrés.
·        Des personnalités, scientifiques ou non, dont la navigatrice Isabelle Autissier et la co-présidente du groupe de travail no 1 du GIEC, Valérie Masson Delmotte, ou le directeur scientifique de Tara Océans, Eric Karsenti.
·        L’Union des professeurs de sciences de classes préparatoire (UPS), l’Union des Professeurs de Physique et Chimie (UdPPC), L’Assemblée des directeurs d’instituts de recherche sur l’Enseignement des Mathématiques (ADIREM)
·        > 30 sociétés savantes couvrant tous les grands domaine de la recherche académique.
·        L’association des Journalistes Scientifiques de la Presse d’Information (AJSPI) et plusieurs journalistes scientifiques dont Mathieu Vidard et Axel Villard de la Tête au Carré, Nicolas Martin de la Méthode Scientifique, les combats pour les sciences et le journalisme scientifique étant intimement liés.
·        L’Académie des Sciences, le Conseil Stratégique de la Recherche, 8 organismes de recherche nationaux (CNRS, INRIA, INSERM, INRA, IRD, CEA, IRSTEA, BRGM), le Collège de France, les Instituts Pasteur et Curie.
·        La Conférence des Présidents d’Universités (CPU), la Conférence des Directeurs d’Ecoles Françaises d’Ingénieurs (CDEFI), la CURIF et un nombre croissant d’universités et de grandes écoles.
·        Les syndicats de l’ESR (sntrs-CGT, sgen-CFDT, SNESUP-FSU, SNCS), l’association Sciences en Marche, l’ association nationale des docteurs (ANDès) et la Confédération des Jeunes Chercheurs (CJC)
Pour ramener un peu d’esprit des lumières dans la société, marchons pour les sciences le 22 avril, avec les citoyen-ne-s de plus de 40 pays!

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