Amendements sur le Crédit Impôt Recherche REJETES en plénière de l’assemblée nationale hier. Passage au sénat et en deuxième lecture à l’assemblée en novembre.
AUJOURD’HUI 12h15, REAGISSONS ! En gilets verts à l’angle des rues Descartes et Blaise Pascal, proche de la fac de droitde l’université de Strasbourg pour se rendre à la conférence de presse unitaire au Platane.
Les amendements sur le Crédit Impôt Recherche travaillés par Sciences en Marche et déposés en commission des finances de l’assemblée nationale sont pour l’instant REJETES.
Le rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur le Crédit Impôt Recherche n’a pas été validé par la commission d’enquête elle-même (fait rarissime) et n’a donc pas pu être publié. La rapporteur de la commission, la sénatrice Brigitte Gonthier-Morin a mis en ligne hier une volumineuse ‘contribution personnelle » voir ici http://www.groupe-crc.org/
Les amendements sur le Crédit Impôt Recherche travaillés par Sciences en Marche et déposés en commission des finances de l’assemblée nationale sont pour l’instant REJETES. (lire les débats *)
Vendredi 16 octobre 12h15, REAGISSONS !
Puis elle examine, en discussion commune, les amendements I-CF313 et I-CF311 de Mme Eva Sas.
M. Éric Alauzet. Nous proposons d’abaisser le plafond de la fraction des dépenses éligibles au taux de 30 % du crédit d’impôt recherche (CIR) de 100 à 50 millions d’euros. Moins de 2 % des entreprises déclarent plus de 20 millions d’euros de recherche et développement (R&D) en France. A contrario, cela veut dire que près de 98 % des entreprises déclarent moins de 20 millions d’euros de R&D. Le plafond de 100 millions d’euros n’a donc de facto aucune raison d’être, alors qu’il occasionne une perte de revenu de 500 millions d’euros pour l’État. L’impact global de cet amendement se chiffrerait à hauteur de 1 milliard d’euros, somme qui pourrait être utilisée notamment pour financer la recherche publique.
Le dispositif du CIR est considéré au niveau européen comme une mesure de dumping fiscal, alors que nous sommes engagés dans la lutte contre l’évasion fiscale générée par les pratiques déloyales de certains pays. Le CIR nous permet de garder un certain nombre d’entreprises sur notre territoire, mais ce n’est pas très loyal non plus.
Mme la rapporteure générale. Vous ne pouvez à la fois déposer un amendement pour que l’on apprécie le plafond de dépenses au niveau du groupe consolidé, afin qu’il n’y ait pas de filiales qui multiplient à l’envi le plafond de 100 millions d’euros, et déposer celui-ci pour redescendre le plafond à 50 millions d’euros. Pour certaines entreprises industrielles, ce n’est pas raisonnable au regard de l’effort de recherche qu’elles font. C’est du point de vue économique que je ne partage pas votre sentiment. Avis défavorable.
M. Jean-Louis Gagnaire. Nous devons vivre avec le CIR tel qu’il existe jusqu’à la fin de la législature. Dans un contexte hyperconcurrentiel, nous n’avons pas intérêt à changer une virgule au système actuel, car toute déstabilisation pourrait avoir des conséquences extrêmement graves sur les investissements d’un certain nombre d’entreprises dans le domaine de la recherche et du développement.
On peut toujours en contester le bien-fondé, y compris dans le cas des grands groupes qui calculent le CIR à travers leurs filiales, mais il faut savoir que, s’il n’y avait pas ces dispositions, certains grands groupes ne pourraient pas mener à bien leur activité de recherche et développement dans des filiales dites « mineures ».
Le crédit d’impôt recherche est mal nommé : il s’agit en réalité d’un CICE pour les ingénieurs et les techniciens supérieurs. Il permet de rendre la masse salariale plus supportable, grâce à une réduction du coût des ingénieurs. Ceux qui l’ont conçu souhaitaient redonner de la compétitivité à la R&D dans les entreprises. L’objectif du CIR n’a jamais été de faire de la recherche académique, mais il a permis aux entreprises françaises les plus innovantes de rester en vie et d’être concurrentielles au niveau international.
Ne déstabilisons pas un système que nous envient de nombreux pays et qui rend la France très attractive. Certes, il faut se demander ce que nous ferons ensuite avec les start-up, car il s’agit bien de financer l’innovation. Je serais tenté de donner un coup de rabot sur le CIR, parce qu’il manque de l’argent ailleurs – notamment à la Banque publique d’investissement (BPI) et dans les pôles de compétitivité. Mais, pour l’instant, ne touchons pas au système.
M. Dominique Lefebvre. À la constance de ceux de nos collègues qui, à chaque projet de loi de finances, déposent des amendements visant à modifier le CIR, répondra celle du groupe socialiste, républicain et citoyen, qui, depuis le début de la législature, a choisi de le maintenir en l’état et s’opposera à tous ces amendements.
Mme Karine Berger. Lors du dernier débat sur le sujet dans l’hémicycle, nous avons appris que, du fait des règles encadrant le marché commun, toute dépense de recherche réalisée dans l’Union européenne était éligible au crédit d’impôt recherche en France. J’espère bien que le CIR n’est pas le CICE des entreprises de technologie, et que vous n’allez pas m’apprendre qu’embaucher des gens en République tchèque donne droit au CICE en France – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Madame la rapporteure générale, avez-vous pu avoir connaissance des sommes couvertes par un CIR alors qu’elles ne sont pas dépensées sur le territoire français ?
Mme la rapporteure générale. C’est un point crucial. Suite à la dernière loi de finances, j’ai fait plusieurs demandes concernant le CIR. Il s’élevait à 470 millions d’euros en 2002, à 3,4 milliards d’euros en 2012 et à 5,3 en 2015. Force est de constater que les dépenses de recherche n’ont pas progressé dans cette proportion.
J’ai en vain demandé à Bercy un tableau décomposant le montant du CIR entre ce qui est payé à des entreprises en France pour faire de la recherche en France et ce qui est payé pour faire de la recherche l’étranger. On m’a simplement communiqué les montants de CIR des cinquante premières entreprises qui le perçoivent : ce document, couvert par le secret fiscal, est imprimé sur cinquante pages et enfermé dans un coffre de la commission des finances. J’ai expliqué à Bercy que le Gouvernement encourageant la simplification et la productivité, il serait bon qu’on me fasse parvenir ces informations sous forme d’un fichier informatique, qui me permettrait de faire le tri entre ce qui est payé en France et qui l’est à l’étranger.
M. Charles de Courson. Bercy a-t-il fait le calcul ?
Mme la rapporteure générale. Je l’ignore.
M. Charles de Courson. Je croyais qu’il y avait un accord entre tous les groupes politiques pour ne plus toucher au crédit d’impôt recherche. Ne bougeons plus jusqu’à la fin de la législature et réfléchissons.
Je confirme ce qu’a dit la rapporteure générale : il n’est pas interdit à une entreprise de sous-traiter pour partie sa recherche dans un institut tchèque ou allemand, et d’être éligible au CIR.
M. Éric Alauzet. L’amendement I-CF311 propose de consolider les dossiers des différentes filiales au niveau du groupe pour éviter les cumuls et le découpage du CIR à travers l’ensemble des filiales. Il s’agit de centraliser les demandes et de réduire le CIR en conséquence.
Mme la rapporteure générale. J’y suis favorable. Mais, si l’on veut éviter la petite rétroactivité, mieux vaudrait déposer cet amendement en seconde partie du projet de loi de finances. Pour cette raison, je vous suggère de retirer l’amendement.
M. Charles de Courson. Nous avons eu ce débat pendant des années. Il est vrai que le fait de calculer entreprise par entreprise pose un problème au regard des groupes. Mais soyons pragmatiques ! Un tel amendement pénaliserait les grandes entreprises françaises les plus performantes, comme Airbus ou les groupes automobiles. Tout cela est très compliqué : il faut définir le périmètre du groupe, consolider l’ensemble des dépenses ; il peut y avoir des échanges de recherche à l’intérieur d’un groupe ; des centres de recherche financés par plusieurs entreprises du groupe ; la recherche peut se faire en interne ou en externe. On ne peut que souhaiter la neutralité de l’organisation des groupes au regard des impôts que nous votons. Cela étant, j’appelle votre attention sur les conséquences d’un tel amendement, qui vise à économiser 500 millions d’euros.
Mme Arlette Grosskost. Ce que souhaitent nos entreprises, les petites comme les grandes, c’est la stabilité fiscale. Si nous touchons à ce dispositif, nous en revenons à l’instabilité. De grâce, arrêtons ! Redonnons confiance à nos entreprises !
M. Dominique Lefebvre. L’année dernière, notre commission a adopté à la majorité des amendements remettant en cause le CIR, lesquels ont finalement été rejetés dans l’hémicycle. Cette manœuvre a eu pour seul effet de générer des interrogations sur la permanence du dispositif. Je n’ai aucun élément qui me laisse penser que la position du groupe socialiste, républicain et citoyen ait changé par rapport à l’an dernier. Aussi, mieux vaut éviter d’adopter en commission des amendements qui seront rejetés dans l’hémicycle par le Gouvernement et par notre groupe.
M. Éric Alauzet. Je redéposerai l’amendement I-CF311 en seconde partie.
L’amendement I-CF311 est retiré.
La commission rejette l’amendement I-CF313.
Puis elle en vient à l’amendement I-CF314 de Mme Eva Sas.
M. Éric Alauzet. Cet amendement propose de conditionner le CIR d’un montant supérieur ou égal à 1 million d’euros à la création d’un poste à destination d’un docteur. Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le doctorat est considéré comme un passeport pour les postes à responsabilité dans le secteur privé, du fait de l’autonomie des réseaux académiques et de l’ouverture à l’international de ces diplômes. En France, la séparation entre universités et grandes écoles a contribué à éloigner les chercheurs de la R&D, si bien que 9 % des titulaires d’un diplôme de doctorat sont en recherche d’emploi trois ans après leur soutenance de thèse, contre 2 à 4 % dans les autres pays de l’OCDE. C’est un gâchis énorme pour le développement économique de notre pays.
Mme la rapporteure générale. S’agissant du CIR, le dispositif « jeunes docteurs » existe déjà, avec la prise en compte des rémunérations des jeunes docteurs pour le double de leur montant dans l’assiette du CIR. Il convient de laisser un peu de liberté aux entreprises en ce qui concerne leur manière de mener leur R&D.
Avis défavorable.
La commission rejette l’amendement I-CF314.
Les actions de Sciences en Marche ont commencé ce week-end avec des observations au Pic du Midi et sur le Mont Ventoux. Après le relais à vélo de l’an dernier, il s’agit cette année d’être encore plus proche des citoyens et d’aller à leur rencontre lors de la fête de la science. Nous aimerions voir beaucoup de chasubles vertes, provenant de disciplines et métiers différents, unies dans nos diversités au moment du OFF.A Strasbourg 2 moments FORTS lors de notre fête de la science, le OFF de Sciences en Marche
-des stands Sciences en Marche de JEUDI 8 à DIMANCHE 11 octobre sur les sites de la fête de la science (médiathèque André Malraux et Palais Universitaire)
Aurez-vous un peu de temps pour le OFF de SeM ?
si oui merci de vous inscrire icihttps://docs.google.com/spreadsheets/d/1YJpzbJApuJBi8XXM2lOWym7OGkLIO3bV8Sqmw5MHjuk/edit?pli=1#gid=884386950-un débat citoyen SAMEDI 10 OCTOBRE 16H00 PALAIS U SALLE LOUIS PASTEUR
« PRODUCTION ET USAGES DES SCIENCES AUJOURD’HUI »
avec
Mme Marie Bernadberoy, directrice de l’Association des Petits Débrouillards en Alsace, M. Serge Kauffmann, Délégué régional à la Recherche et à la Technologie, M. Jean-Marc Jeltsch, Professeur à l’Ecole supérieure de biotechnologie de Strasbourg et Vice-président Partenariats avec les entreprises à l’Université, M. Bruno Michon, sociologue et chargé de recherche et de développement à l’Ecole supérieure de travail éducatif et social de Strasbourg, M. Claude Leclerc représentant CGT au Comité économique et social d’Alsace, ainsi que deux membres du collectif Sciences en Marche, Mme Hélène Michel, Professeure de science politique et directrice du laboratoire Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe et M. Marcel Hibert, Professeur à la Faculté de pharmacie et directeur du Laboratoire d’innovation thérapeutique.Différents supports de discussion seront présentés au stand du OFF
1- des posters
– SeM les métiers de la recherche
– Revendications SeM
– SeM docteur, chercheur… d’emploi
– SeM les Sciences humaines et sociales et pourquoi faire
– SeM affiche du OFF
2- des feuilles A4 : SeM exemples d’applications de la recherche
3- des flyers : A6 SeM cartes postales d’applications de la recherche
4- un Appel pour l’emploi et l’enseignement supérieur à faire signer (en format poster)Pourriez-vous aussi faire circuler le lien pour l’enquête sur la précarité dans l’ESR (http://www.sciencesenmarche.org/limesurvey/index.php/619976?lang=fr)
Pour défendre nos métiers (emplois, budgets) c’est à vous de jouer !Le comité Sciences en Marche à Strasbourg
http://sciencesenmarche.org/fr/actualite/Participez aux actions pendant la Fête de la Science en octobre 2015 dans de nombreuses villes (Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Lyon, Clermont-Ferrand) puis à la grande manifestation le 16 octobre à Paris (voir l’appel)
Signez la pétition « l’emploi scientifique et l’enseignement supérieur, des objectifs prioritaires »
Téléchargez et diffusez autour de vous les affiches 2015
Participez à notre grande enquête sur la précarité dans l’ESR (http://www.sciencesenmarche.org/limesurvey/index.php/619976?lang=fr)
Contribuez au recueil de nouvelles sur l’ESR
Lisez le récit de Sciences en Marche au sommet du Mont Blanc
Chers collègues et sympathisants,
Voici le calendrier des actions Sciences en Marche pour cet automne.
Pour en savoir plus, c’est ici.
Strasbourg le 30 avril 2015, Chers collègues, chers sympathisants,
Laboratoires d’idées : Les questions de la science, de son organisation, de son financement et de son utilité doivent devenir des objets de débat citoyen.
Pour engager ce débat, Sciences en Marche met en place à Strasbourg de nouveaux laboratoires, des laboratoires d’idées. Ces laboratoires travailleront sur 4 thématiques (Sciences, économie et innovation, Evaluation et notation des politiques publiques, Crise de la critique, Sciences et citoyens) et sont ouverts à tous, y compris aux acteurs du monde associatif, social, culturel et économique. Ils aboutiront soit à des publications d’analyse à l’instar du rapport SeM sur le Crédit Impôt Recherche transmis à la commission d’enquête du sénat et repris par les médias soit à des assemblées-débat à tenir au moment de la fête de la science.
Lieu : café du Shadok, fabrique du numérique, les docks, presqu’île Malraux
Ouverture : les vendredi de 17h30 à 19h
Dates des premiers Laboratoires:
Sciences, économie et innovation (22 mai, 5 et 19 juin, 3 juillet)
Evaluation et notation des politiques publiques -première évaluation sur l’emploi et la précarité- (15 et 29 mai,12 et 26 juin)
Actions européennes : Sciences en Marche s’associe aux auteurs de la lettre ouverte « Ils ont choisi l’ignorance » pour renforcer cette pétition européenne dans le but de la présenter à la prochaine conférence ministérielle sur le processus de Bologne à Erevan en Arménie les 14 et 15 mai prochain.
Lancée par des scientifiques de plusieurs pays européens à l’automne dernier en même temps que l’action nationale de Sciences en Marche, cet appel montre que, malgré l’hétérogénéité des situations que connait la recherche scientifique dans chaque pays, les politiques destructrices qui y sont suivies présentent de fortes similitudes. Cette analyse critique, présentée dans Nature et publiée simultanément dans de nombreux journaux en Europe a recueilli à ce jour plus de 18 000 signatures et le soutien d’une quarantaine d’organisations scientifiques comptant plus de 100 000 membres.
Une action à Strasbourg aura lieu le midi du 12 mai en lien avec cette initiative. En effet, l’intersyndicale de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, en accord avec « Sciences en marche, » organise une journée française dans le cadre de la mobilisation européenne des personnels universitaires et de la recherche scientifique lancée par l’internationale de l’éducation à l’occasion de cette réunion des gouvernements européens à Erevan.
Consultez le site de Sciences en Marche pour connaître les actions prévues le 12 mai et y participer. D’ici là nous vous encourageons à lire, divulguer et signer la pétition « Ils ont choisi l’ignorance ».
Sans oublier
Fête du travail : Rendez-vous à 10h place de la Bourse
Pint of Science : Organisées par notre dessinatrice attitrée, les PINT of Science auront lieu à Strasbourg du 18 au 20 mai prochain.
Euroscientist : http://blog.euroscientist.com/time-sign-open-letter/
http://blog.euroscientist.com/hse-existential-crisis-or-post-modern-victim/
Bon week-end Le comité d’organisation de Sciences en Marche Strasbourg http://sciencesenmarche.org/fr/strasbourg/
Réunion-Débat sur les rapports entre Sciences et Société à l’invitation de « Sciences en marche »
Vendredi 20 mars 18h-20h
Salle Ourisson, Institut Le Bel, 1er étage
En présence de :
– Mathieu Schneider, Maître de conférences, Vice-président Sciences en société à l’Université de Strasbourg, depuis 2015
– Bernard Ancori, Professeur, Vice-président Sciences en société de l’Université de Strasbourg de 2007 à 2012
– Vivien Braccini des Petits débrouillards d’Alsace et docteur en Sciences de l’Education
– Aude Bernhard, présidente de l’association DIAPHORA et doctorante en sociologie
et de plusieurs collègues travaillant sur la question des rapports entre Sciences et Société à l’Université de Strasbourg
Cette soirée sera modérée par Hélène Michel, professeure de science politique, membre du comité Sciences en Marche Strasbourg.
Chaque invité disposera de 5 min pour se présenter et exposer sa position ou sa conception du problème central de la rencontre. Le public fera librement des interventions de 3 min maximum afin de poser une question ou exposer une position. Les invités disposeront ensuite de 3 min, chacun, pour répondre à la question ou réagir à la position.
SeM et société est le sillon que nous voudrions continuer à tracer en 2015 :
Sciences en Marche (SeM) a développé une réflexion toute particulière sur la place et le rôle de la science dans notre société. Quels moyens doit-on consacrer à la Recherche? Comment diffuser cette recherche ? Comment la société peut-elle se saisir des résultats scientifiques ? Dans quel but ? Quelles sont les attentes envers les sciences ? Quels usages critiques de la science ? etc. Venez débattre avec nous et préparer les actions vers la société pour 2015.
« Hâtons-nous de rendre la science populaire »
« La science vaut la peine qu’on lui donne les moyens et les conditions qu’elle mérite »
Rappel d’informations :
– Sciences en Marche sera auditionnée à la commission d’enquête sénatoriale sur le crédit impôt recherche jeudi 19 mars 2015 :
http://www.senat.fr/commission/enquete/detournement_du_credit_dimpot_recherche.html
– TUMBLR de Sciences en Marche : http://universiteenruines.tumblr.com/
– Site internet « Pourquoi les Sciences » :
http://sciencesenmarche.org/fr/pourquoilessciences/docteur-mais-pourquoi/portraits-de-chercheurs
- Fonds de roulement des universités :
– Recherche en France : http://www.telerama.fr/idees/la-recherche-francaise-un-continent-a-la-derive,123144.php#6De1mKgfctdsy5cZ.01
– Universités en grève : https://mobprecvaclyon2.wordpress.com/author/precaire2/
Strasbourg le mardi 6 Janvier 2015,
Chers collègues et sympathisants, En Marche pour 2015 !
Sciences en Marche mettra toute son énergie pour être exaucée en 2015 et en ce sens accompagnera le rassemblement des acteurs de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et la montée des mouvements revendicatifs dans les universités et les organismes de recherche par des actions symboliques ou dirigées vers la société civile. Cinq vœux de Sciences en Marche :
-Une augmentation significative du budget de la Mission Interministérielle pour la Recherche et l’Enseignement Supérieur (MIRES), de l’ordre de 7-8% (2 milliards €/an).
-Sur ces sommes réaffectées, 1 milliard €/an permettraient la mise en place d’un plan décennal d’emploi scientifique public dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche
-Le second milliard d’euros annuel serait affecté à l’augmentation des budgets de fonctionnement des universités et des organismes de recherche, permettant un rééquilibrage entre financements récurrents et financements sur projets.
-Une meilleure reconnaissance du rôle sociétal des docteurs de l’Université.
-Une réflexion sur les modalités d’encadrement du Crédit Impôt Recherche
CALENDRIER JANVIER 2015
Mardi 6 Janvier : Vœux de Sciences en Marche 16h30 Aula Marc Bloch Palais Universitaire
Jeudi 29 janvier : Assemblée Générale avec les étudiants et les personnels des organismes de recherche et universitaire
Le TUMBLR Ruine d’Université, les murs de la colère, Austère Université : Les grandes actions de Sciences en Marche en décembre 2014
Au niveau national
Sciences en Marche a lancé un TUMBLR très médiatisé (TUMBLR et média 11 décembre) avant la journée nationale pour l’Université et la Recherche du jeudi 11 décembre dernier (TUMBLR Ruines d’Université) et ériger des murs de la colère à Paris et à Toulouse avec les CV des précaires de nos professions
Sciences en Marche a invité les présidents d’université à se mettre en grève à l’occasion de cette journée (Message de SeM aux présidents d’université ).
Au niveau local
A Mulhouse, Christine Gangloff-Ziegler, présidente de l’université de Haute Alsace a soutenu Sciences en Marche : l’équipe présidentielle était en grève jeudi 11 décembre (message de la présidente de l’UHA ).
A Strasbourg, les directeurs d’unité et de composantes ont lancé, à l’initiative d’Alain Beretz, président de l’Université l’ »Appel de l’Université de Strasbourg : pour une politique et un budget d’avenir » voté à l’unanimité (pour un budget d’avenir).
250 personnes pour deux tiers étudiants et pour un tiers personnel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ont débattu lors d’une Assemblée Générale. Une manifestation de 300 personnes très colorée organisée par Sciences en Marche et les différents syndicats a suivi (presse-locale).
Une représentante de Sciences en Marche a participé à une délégation en préfecture et insisté sur nos demandes devant le secrétaire général pour les affaires régionales (SGAR) et le représentant à l’éducation de la Préfecture.
Le jeudi 11 décembre au soir, le stammtisch de Sciences en Marche s’est tenu en présence de Nicolas Matt et d’Olivier Bitz, tous deux élus de la municipalité socialiste (SeM-fait-son-stammtisch-11 décembre ).
Le mouvement pour la défense des budgets de l’Enseignement supérieur et la Recherche s’élargit et se diversifie ce qui ne va pas sans débat et divergences sur les objectifs et les méthodes d’action. Ainsi, des administrateurs élus du personnel et des étudiants au Conseil d’Administration de l’Université de Strasbourg ont dénoncé les baisses pluriannuelles des budgets des universités et demandé une révision du budget de l’université privilégiant l’exercice des missions sur les restructurations, les sacrifices et les économies et décidé de ne pas siéger face au refus qui leur a été opposé sur ce point. Dans ces voeux, Sciences en Marche Strasbourg a privilégié des demandes recueillant l’avis le plus large dans la communauté scientifique.
En 2015, Sciences en Marche continuera les formes d’action positives, tournées vers le public, volontairement médiatiques, afin de renforcer le capital de sympathie et de faire parler des problèmes de l’Enseignement Supérieur et la Recherche dans la société et d’augmenter ainsi nos chances de convaincre notre représentation nationale de mener une politique véritablement ambitieuse pour les Universités et la Recherche.
Pour ce faire, Sciences en Marche a besoin de vous. Rejoignez Sciences en Marche Strasbourg et son comité d’action afin que 2015 soit une année pleine de découvertes, de créativités et de renaissance pour nos métiers (nous joindre et nous rejoindre).
Le comité de Sciences en Marche Strasbourg
Strasbourg le mardi 18 Novembre 2014,
Chers et Chères collègues, deux dates à retenir :
Lundi 24 novembre 12h-14h : Salle des Thèses (Nouveau Patio Esplanade) : AG de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale, de Sciences en Marche Strasbourg et de Directeurs d’unité signataires de la Lettre des directeurs à François Hollande
Jeudi 11 décembre Action nationale pour L’Enseignement Supérieur et la Recherche à l’appel des syndicats de l’ESR de Sciences en Marche et de tous les collectifs mobilisés le 17 octobre avec Sciences en Marche.
ET Jeudi 11 décembre
“Sciences en Marche fait son Stammtisch” avec des chercheurs et des élus locaux 18h-20h : salle des Pontonniers Café Michel, 20 avenue de la Marseillaise, Strasbourg
ACTION CRAC et RIBAC pour les chercheurs: Nous suggérons aux chercheurs d’utiliser le CRAC, à remplir pour le 20 novembre et d’indiquer : “Je soutiens Sciences en Marche et ses revendications”
Actions récentes :
1- Sciences en Marche a mené une action symbolique, mardi 4 novembre dernier à midi au Palais universitaire. Voir la couverture médiatique locale.
Des photos de l’action sont en compétition pour le concours photos des 130 ans du Palais Universitaire. Vous pouvez voter pour le prix du public.
Cette action faisait écho :
- à une action parisienne : dépôt d’une gerbe devant la statue de Pierre et Marie Curie
- au premier vote au Parlement sur le budget 2015. Les revendications des personnels de l’ESR ont été présentées de manière très forte par plusieurs députés. Nous nous permettons de vous signaler une prise de position, parmi d’autres, en raison de la référence très directe que la députée fait à notre mouvement. Bien que plusieurs amendements sur le Crédit Impôt Recherche aient été refusés en octobre, un nouvel amendement CIR a été adopté par la commission des finances de l’Assemblée nationale mais rejeté lors de son passage en séance plénière.
- à la remise de la Lettre des directeurs d’unité signée par 838 directeurs dont 28 alsaciens lors de la rencontre avec Vincent Berger, conseiller de François Hollande.
- à la publication d’un communiqué de presse du 4-11-14 de Sciences en Marche sur les universités
2- Sur le site local de Sciences en Marche, nous avons créé une rubrique “Doléances” et vous pouvez, si vous le souhaitez, ajouter les vôtres en envoyant un courriel à strasbourg@sciencesenmarche.org ou un courrier postal, si vous préférez rester anonyme. Ces témoignages sont importants et servent à présenter la réalité de nos difficultés.
3- La gagnante française et 2° internationale du concours « Ma thèse en 180 secondes », qui est doctorante à l’Université de Strasbourg a fait référence à Sciences en Marche dans son discours devant Najat Vallaud-Belkacem et Geneviève Fioraso et nous vous invitons à l’écouter : Marie-Charlotte Morin s’adresse à notre ministre.
Parler de Sciences en Marche et de nos métiers lors des présentations au grand public fait partie des formes d’actions de notre mouvement.
Bien cordialement. Le comité Sciences en Marche Strasbourg
Strasbourg le mardi 28 octobre
Le succès de « Sciences en Marche » doit être entendu par le Président de la République et la représentation nationale !
Les prochaines actions au niveau local :
Mardi 4 novembre (action symbolique au Palais universitaire)
Mercredi 5 novembre (réunion de mise en place d’une coordination locale)
Vendredi 14 novembre (Assemblée générale)
Semaine du 24 novembre (actions à déterminer en lien avec le national)
L’initiative « Sciences en Marche » a conduit à une mobilisation sans équivalent depuis plus de 5 ans : la manifestation du 17 octobre à Paris a été un franc succès.
Pendant trois semaines, des centaines de personnes travaillant à tous les niveaux de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) se sont relayées d’étapes en étapes, le plus souvent en vélo, parfois à pieds ou en kayak, pour aller à la rencontre du public et lui expliquer les spécificités et les difficultés présentes de nos métiers. A chaque fois, l’accueil a été très chaleureux, et le message de « Sciences en marche » a été très bien reçu, comme le montre la couverture médiatique importante de tous ces évènements[i].
Vendredi 17 octobre, plus de 8000 personnes, représentant toutes les disciplines scientifiques et tous les échelons de l’ESR, ont défilé dans Paris – d’autres manifestations avaient lieu dans plusieurs villes de province – pour faire valoir les trois revendications portées par « Sciences en Marche » et bien d’autres instances de l’ESR[ii] : un plan pluriannuel d’emploi, le rétablissement des crédits de base des laboratoires et des universités, la reconnaissance du doctorat dans les conventions collectives et dans la haute administration.
Le succès de « Sciences en Marche » illustre a contrario les difficultés que les personnels de l’ESR rencontrent pour exercer leur missions : quand des milliers d’entre eux sont dans la rue, quand le Comité National de la Recherche Scientifique alerte sur la crise de l’emploi scientifique[iii], quand plus de 50 % des directeurs d’unités du CNRS ont déjà signé une lettre au Président de la République pour demander un changement de politique[iv], quand l’Académie des sciences s’invite dans le débat pour demander un changement de cap[v], quand des dizaines de laboratoires et universités décident d’apporter officiellement leur soutien à « Sciences en Marche », c’est que la crise est profonde et grave.
Et pourtant, le jour même de la plus grande manifestation de l’ESR depuis des années, la Secrétaire d’Etat à l’Enseignement Supérieur et la Recherche explique sur le site de l’Express que « la situation n’est pas dramatique », que tout ça ne serait qu’un petit problème de pessimisme passager[vi]. Ignorant la lente et constante dégradation de la position de la France dans les classements internationaux, ces commentaires illustrent l’inquiétante cécité de nos dirigeants vis à vis du monde de la recherche et de l’enseignement supérieur, un secteur pourtant crucial pour le futur de notre pays. L’imprécision et l’inexactitude des chiffres mentionnés dans cet article* sont par ailleurs surprenantes de la part d’une responsable gouvernementale de ce niveau.
L’initiative « Sciences en Marche », conjointement aux nombreuses autres actions menées en parallèle, a permis de mettre sur le devant de la scène une revendication claire : le redéploiement d’une partie du Crédit Impôt Recherche, dont l’inefficacité est dénoncée de toute part, en direction des universités et des organismes de recherche. C’est une mesure simple qui ne crée pas de dépense supplémentaire pour l’Etat. Il n’est tout simplement pas admissible qu’elle ne soit pas mise en œuvre tout de suite, alors que les dégâts humains et matériels que connait aujourd’hui l’ESR compromettent gravement l’avenir de notre pays. La communauté de l’ESR a su démontrer sa détermination à obtenir un changement de politique. Ce n’est pas elle qui cèdera maintenant. Nous en appelons donc directement au Président de la République pour qu’il prenne au plus vite les mesures qui s’imposent pour sortir le système public d’ESR de l’asphyxie qui le menace. Il y a urgence.
Le comité strasbourgeois de Sciences en marche appelle à amplifier le succès du 17 octobre et à fédérer largement toutes les énergies et toutes les initiatives au niveau de l’Université de Strasbourg. Il œuvrera avec vous à la mise en place d’une large coordination qui pourrait rassembler les soutiens de Sciences de marche, les élus du CNRS et du CNU, les directrices et directeurs d’unités (laboratoires des organismes, UMR et Equipe d’accueil), les élus des conseils centraux, les organisations syndicales et les associations des jeunes chercheurs et de doctorants.
[i] http://sciencesenmarche.org/fr/retour-sur-le-17-octobre/ ; http://sciencesenmarche.org/fr/presse/
[ii] CoNRS, CPCN du CNRS, Académie des sciences, réunion des DUs du CNRS…
[iii] http://www.urgence-emploi-scientifique.org/
[iv] http://www.urgence-emploi-scientifique.org/content/lettre-des-directeurs-de-laboratoire
[v] http://www.academie-sciences.fr/presse/communique/com2014.htm
[vi] http://www.lexpress.fr/education/fioraso-aux-chercheurs-la-situation-n-est-pas-dramatique_1612906.html
*« 90% du budget est constitué de crédits récurrents dont 50% vont vers la recherche fondamentale. Je tiens à rappeler que les crédits de la recherche ont été préservés » Geneviève Fioraso.
La secrétaire d’état confond ici sans doute le financement général des organismes où la dotation d’Etat a une part majoritaire, avec les crédits récurrents ou de base qui désignent les crédits attribués aux équipes de recherche hors masse salariale pour conduire leur travail de recherche. Ces crédits sont dans presque tous les organismes inférieurs à 10%. Au CNRS, ils étaient de 5,7% en 2013.
Pour ce qui est de la préservation des crédits de la recherche, nous notons qu’en 2014, les budgets des organismes de recherche sont en très légère baisse en euros courants, ce qui constitue une forte baisse en euros constants (Rapport du Sénat: http://www.senat.fr/rap/a13-160-5/a13-160-58.html). Quant à celui de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), il a été amputé de 81 millions d’euros cette année.
Strasbourg, le 28 septembre 2014
Action « Sciences en marche » du 30 septembre et confection d’un Cahier de doléances
Afin de populariser notre « marche » vers Paris qui commencera le 5 octobre avec l’étape Strasbourg/Saverne, le comité local de « Sciences en marche » a conçu une « Ronde cycliste de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur» qui aura lieu
ce mardi 30 septembre de 12h à 14h de l’Université de Strasbourg à la Place Kleber
Nous vous invitons à y participer massivement. Cette action prendra la forme d’une manifestation à bicyclette dont le départ sera donné à 12h sur le Campus de l’Esplanade, rue Blaise Pascal, entre la Tour de Chimie et le bâtiment Le Bel. Nous distribuerons des gilets et des drapeaux Sciences en marche. Le cortège se rendra à vélo Place Kleber où un événement « spectaculaire » sera organisé (pas d’inquiétude : ce sera accessible à tout le monde). Les collègues qui n’ont pas de bicyclette sont invités à se rendre sur la place Kleber à partir de 12h30 où se tiendront une table de signatures et des animations. Le cortège des cyclistes retournera à 13h30 à l’université jusqu’au bâtiment Le Bel où se tiendra une séance du Conseil académique : une délégation y déposera la motion de soutien à Sciences en marche adoptée à l’unanimité par le Conseil d’administration le 16 septembre dernier afin qu’elle soit également adoptée par les élus du Conseil académique.
Cette manifestation du 30 septembre sera aussi l’occasion de lancer une grande collecte des doléances des personnels de l’université et des organismes de recherche : une urne sera déposée place Kleber afin de recueillir les diverses demandes. Pensez à rédiger votre lettre de doléances qui peut être courte et portera par exemple sur des questions matérielles, financières, humaines ou organisationnelles (condition de travail). Cette collecte se prolongera à l’université jusqu’au 5 octobre, date du départ des cyclistes en direction de Saverne puis Paris. Les demandes seront rassemblées dans un cahier de doléances qui sera transporté par les cyclistes tout le long du parcours Strasbourg/Paris et déposé à l’Assemblée Nationale le 17 octobre. Au Cahier de l’Université de Strasbourg s’agrégeront ceux de l’Université de Lorraine, de l’Université de Reims Champagne-Ardenne et de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Speed dating scientifique le 1er octobre à 20h à la Taverne Française (12 avenue de la marseillaise). Des conférences seront annoncées.
Nous profitons de se message pour vous apporter des précisions sur le trajet Strasbourg/Saverne. Vous disposez encore de cette semaine pour vous inscrire à la première étape Strasbourg/Saverne (et à d’autres) en remplissant le formulaire à cette adresse :
http://sciencesenmarche.org/fr/participer-a-la-marche/
Votre inscription sur le site national vous permettra d’accéder à des informations plus détaillées.
Nous nous retrouverons le 5 octobre à 9h sur le parvis de la Faculté de droit (plus précisément entre la Tour de chimie et la bâtiment Le bel). Nous constituerons deux ou trois groupes de 20 cyclistes, chaque groupe comportant un responsable, un technicien vélo et une personne habilitée à apporter des premiers secours en cas de problème. Le déplacement des convois sera accompagné tout le long du trajet par deux véhicules avec vélos de rechange et techniciens.
Le départ sera donné à 9h30 pour un parcours piétons et cyclistes jusqu’au Parlement européen où des prises de paroles auront lieu. Après avoir emprunté la piste cyclable le long du canal de la Marne au Rhin, le convoi circulera à partir de Vendenheim sur les petites routes du Kochersberg et sera accueilli à 12h30 à Truchtersheim (gymnase du Collège : repas chaud offert par la mairie et animations en direction du public). Puis les cyclistes se rendront à Hochfelden vers 16h pour conduire une action de sensibilisation de la population présente à l’occasion de la « Fête de la pomme ». L’étape s’achèvera à Saverne par une conférence grand public qui se tiendra à 19h, 25 route de Paris, dans la salle du Foyer paroissial protestant. Marcel Hibert, médaille d’argent du CNRS, prononcera une conférence sur l’autisme. Vous pouvez consulter les détails du trajet sur cette page : http://sciencesenmarche.org/fr/strasbourg/la-marche/
D’ici là, des conférences seront annoncées. Notez déjà un Speed Dating scientifique le 1er octobre à 20h à la Taverne Française (12 avenue de la marseillaise).
Voici une information actualisée sur nos soutiens :
A ce jour le comité de Strasbourg comporte 25 membres organisateurs de toute la communauté scientifique et 140 soutiens, dont Jules Hoffmann, Prix Nobel de Médecine 2011, plusieurs médaillés du CNRS et 5 laboratoires. « Sciences en marche » bénéficie du soutien des conseils d’administration de l’Université de Strasbourg et de l’Université de Haute-Alsace.
Au niveau national « Sciences en marche » comporte près de 3500 inscrits dont les deux tiers se sont engagés à participer à la « marche ». 200 lauréats de prix scientifiques, cent laboratoires et une dizaine d’universités ont apporté leur soutien. 10 000 euros ont été collectés pour organiser cette marche nationale.
Les premiers convois de cyclistes sont partis de Marseille et Montpellier avec un certain succès et la couverture par les médias commence à être importante (JT nationaux de France 3 et d’ARTE, émissions sur France Inter et France Culture). Enfin la Secrétaire d’Etat a reçu une délégation de Sciences en marche le 25 septembre.
Nous sommes convaincus que tous ensemble nous pouvons obtenir de nouveaux moyens pour l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Bien cordialement.
Le comité d’organisation de Sciences en Marche à Strasbourg
Contact : strasbourg@sciencesenmarche.org
http://sciencesenmarche.org/fr/strasbourg/
https://www.facebook.com/SciencesEnMarche
PS : nous vous recommandons de consulter la vidéo suivante intitulée « Urgence emploi scientifique » :
https://www.youtube.com/watch?v=YweyUmc2oqM – t=23
Strasbourg, le 24 septembre 2014
Chères et chers collègues,
Que vous soyez BIATSS, doctorant-e, ATER, enseignant-e-chercheur-e, enseignant-e de statut second degré, chercheur-e CNRS ou INSERM, ingénieur-e ou technicien-ne dans un laboratoire ou une délégation d’organisme, ce message vous concerne toutes et tous.
Les scientifiques, les universitaires, les personnels qui produisent le savoir, le diffusent ou contribuent à son élaboration et à sa diffusion dans la société et vers la jeunesse seront bientôt en marche ! En marche à travers toute la France et en direction de Paris, à la rencontre de nos concitoyens pour :
montrer ce qu’est leur activité ;
faire découvrir le service public de la connaissance ;
mieux faire comprendre les enjeux sociétaux et économiques de la recherche ;
dire qu’il leur faut des conditions de travail décentes ;
dire qu’ils veulent être reconnus dans leurs missions ;
dire qu’ils ont besoin de crédits suffisants afin de réaliser leurs projets de recherche et leurs projets pédagogiques ;
dire qu’on travaille mieux quand on sait de quoi demain est fait. Et que pour cela, il faut des postes de titulaires et non des postes gelés, des emplois reconnus à la juste qualification des diplômes pour les étudiant-e-s et les doctorant-e-s, dans les secteurs privé et public.
C’est tout cela que porte le grand mouvement national « Sciences en Marche », aujourd’hui soutenu par le Conseil d’administration de notre université (voir la motion ici)! Il y a à ce jour près de 3000 inscrits dont 120 à Strasbourg. Si vous voulez découvrir “Sciences en marche”, il vous suffit de cliquer sur ce lien : http://sciencesenmarche.org/fr/
Dimanche 5 octobre, certains d’entre nous partiront en direction de Paris, avec étape à Saverne le soir même, et les plus disponibles iront jusqu’à Luneville, avant de passer le relais aux collègues de Nancy.
Ce départ fera évènement si nous sommes nombreux, très nombreux à accompagner nos cyclistes du campus Esplanade jusqu’au parlement européen, lieu de prises de paroles de personnalités scientifiques, et point de départ de ce relais cycliste de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, avec toutes ses catégories de personnels.
Dès mardi 30 septembre, nous irons à la rencontre des Strasbourgeois pour leur faire connaître notre marche et ses motivations afin de les rendre populaires.
1. par des distributions de tracts et de l’information ;
2. par des conférences et des animations dans les rues et divers lieux de la ville ou du campus ;
3. par un moment spectaculaire que nous organiserons sur la Place Kleber le mardi 30 septembre entre 12h et 14h : « la ronde cycliste de la recherche et de l’enseignement supérieur ». Ce jour-là nous invitons tous les collègues qui ont un vélo à se rassembler sur la place rouge, devant la Faculté de droit, dès 12h. Nous partirons ensuite en cortège cycliste vers la place Kleber où un évènement surprise sera organisé. Les collègues qui ne sont pas cyclistes sont bien sûr invités à nous rejoindre par leurs propres moyens. Nous retournerons ensuite vers le campus ou nous viendrons déposer la motion adoptée par le CA de notre université au Conseil académique qui se tiendra le même jour.
Lors de ce moment clé, nous inviterons tous les collègues qui soutiennent la marche sans pouvoir y participer à déposer leurs revendications et doléances les plus importantes sous forme de lettres dans une grande boite située aux pieds de la statue de Kleber. Ces doléances seront réparties parmi nos rouleurs, portées par eux jusqu’à Paris et déposées le 17 octobre devant l’assemblée nationale, où tous les cyclistes de France convergeront. Elles seront lues à la foule et transmises à notre représentation nationale.
“Sciences en marche », c’est l’affaire de toutes et tous, ceux qui roulent comme ceux qui ne roulent pas. Si vous n’avez pas la possibilité ou l’envie de rouler le 5 octobre faites de nous vos relais pour vos demandes et vos plaintes. Nous serons vos porte-paroles à la force de nos mollets.
Si vous le pouvez, inscrivez-vous à la marche et participez au moins à une ou deux étapes !
Et si vous ne le pouvez pas:
participez au comité d’organisation, il y a bien des choses à faire
Proposez une conférence, une animation scientifique ou artistique en nous écrivant à l’adresse suivante : strasbourg@sciencesenmarche.org
participez nombreux à la ronde cycliste de la recherche et de l’enseignement supérieur du 30 septembre de la place rouge vers la place Kleber
préparez vos doléances.
participez nombreux au cortège qui accompagnera nos rouleurs avant leur départ, le 5 octobre à partir de 9h, place rouge également.
Rappels :
Inscrivez-vous à la marche : http://sciencesenmarche.org/fr/participer-a-la-marche/
Calendrier : http://sciencesenmarche.org/fr/strasbourg/
Nos soutiens sont ici : http://sciencesenmarche.org/fr/soutiens/
Appel à don : http://sciencesenmarche.org/fr/dons/
Strasbourg le 15 septembre 2014
Chères et chers collègues,
Vous êtes intrigués par 2000 chercheurs qui pédalent pour la science à travers toute la France? Venez découvrir et soutenir le projet « Sciences en marche » à l’occasion d’une réunion d’information et de débat qui aura lieu
mardi 16 septembre à 12h30 en salle 3213
du bâtiment Le Patio (1er étage)
Au programme la présentation du parcours Strasbourg/Saverne, les événements prévus et un projet de motion à soumettre au conseil d’administration de notre université qui aura lieu demain à 14h.
« Sciences en marche » est une action nationale originale qui rassemble tous les professionnels de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, chercheurs et jeunes chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants, ingénieurs et techniciens, Biatss, titulaires et précaires. Nous sillonnerons le pays et convergerons à Paris le 17 Octobre pour alerter notre représentation nationale et appeler le Président de la République à impulser les mesures d’urgence qu’exigent nos laboratoires et l’emploi scientifique.
Roulez avec nous, ne restez pas sur le bord de la route !
Plus de 2000 inscrits dont une centaine à Strasbourg : http://sciencesenmarche.org/fr/
Calendrier : http://sciencesenmarche.org/fr/strasbourg/
Nos soutiens sont ici : http://sciencesenmarche.org/fr/soutiens/
Appel à don : http://sciencesenmarche.org/fr/dons/
Inscrivez- vous et rejoignez le comité strasbourgeois : http://sciencesenmarche.org/fr/inscription
Et n’hésitez pas à mettre notre logo local dans vos signatures mail, avec un lien vers le site national !
Strasbourg le 9 septembre 2014,
« Sciences en Marche » à Cronenbourg
venez participer à un moment d’information :
Le 11/09 à 12h 30 amphi Perey
L’enseignement supérieur et la recherche (ESR) sont dans une crise profonde. Pourtant notre société, de plus en plus complexe, n’a jamais tant eu besoin de nos capacités de compréhension, d’analyse, de conseil et d’innovation. Dans le contexte actuel de crise économique durable et de profondes et rapides mutations sociétales, le potentiel de recherche et d’enseignement supérieur du pays devrait jouer un rôle clé dans l’amélioration de la compétitivité de notre économie, mais aussi dans la définition des valeurs de la société de demain. Pourtant, dans les laboratoires, les départements universitaires, la situation devient intenable. Beaucoup de chercheurs n’ont plus les moyens de travailler efficacement. La généralisation de la précarité, alliée à la faiblesse des débouchés industriels dans de nombreuses disciplines, détourne les jeunes des formations et des métiers de la recherche. Or il faut de nombreuses années pour former à l’esprit et à la méthode scientifiques. La situation actuelle est lourde de conséquences à long terme, que ce soit sur nos métiers, sur la production de connaissances, sur l’activité économique du pays dans un contexte international très compétitif et plus largement, sur la culture démocratique qu’entretient l’esprit critique développé par la recherche.
Trois mesures sont nécessaires pour inverser la tendance : 1) mettre en œuvre un plan pluriannuel ambitieux pour l’emploi statutaire à tous les niveaux de l’ESR, 2) renforcer les crédits de base des laboratoires et des universités, 3) Reconnaitre le doctorat dans les conventions collectives. Faciliter l’emploi des docteurs, et la diffusion de la culture scientifique, dans les entreprises et la haute fonction publique.
Ces mesures font consensus dans la communauté scientifique. Une profonde redéfinition du contour, des missions et des conditions d’attribution de l’inefficace1 Crédit Impôt Recherche (CIR), permettrait de les financer (une petite fraction du CIR = des milliers d’emplois dans l’ESR).
Il est temps pour nous, acteurs de la recherche, de nous mobiliser et d’obtenir les moyens de remplir pleinement notre mission Pour nous faire entendre du gouvernement, nous devons convaincre le public que l’ESR joue un rôle important à la fois dans l’activité économique et dans la réflexion politique de notre pays. Il doit être soutenu. Cette action pédagogique, à destination du grand public, doit s’inscrire dans la durée. Il faut donner à nos concitoyens le temps de comprendre pourquoi nous réagissons. La mobilisation doit rassembler universitaires, chercheurs du public et du privé, et entreprises innovantes.
1http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/L-evolution-et-les-conditions-de-maitrise-du-credit-d-impot-en-faveur-de-la-recherche
L’action nationale Sciences en marche prend forme, se précise et nous vous invitons à une réunion d’information et d’organisation :
vendredi 5 septembre 12h30 à la faculté de Pharmacie, ILLKIRCH
Batiment G, amphi Gerhardt.
L’action nationale Sciences en marche prend forme, se précise et nous vous invitons à une réunion d’information et d’organisation :
jeudi 28 août à 12h amphi 3 à l’Institut Le Bel.
Plus d’un millier de personnels des universités et des organismes de recherche se sont déjà inscrits cet été pour participer à cet événement. Nous vous invitons chaleureusement à soutenir cette action en vous inscrivant à votre tour sur le site suivant, même si vous ne souhaitez pas participer à la marche : http://sciencesenmarche.org/fr/
Vous apporterez ainsi votre soutien à ce qui promet d’être le mouvement le plus important et le plus original dans l’ESR depuis de nombreuses années. Vous serez aussi tenus informés du déroulement de cette action.
En complément du message ci-dessous que nous vous avons envoyé le 30 juillet dernier et que vous n’avez peut-être pas pu lire, nous tenons à vous donner les informations suivantes :·
afin de mesurer l’avancée de l’organisation au niveau national – à laquelle le comité de Strasbourg participe -, vous pouvez lire ici la Lettre d’information N°1 de Sciences en marche ;
· le comité strasbourgeois s’est réuni à trois reprises cet été, a constitué plusieurs commissions qui demandent à être étoffée et a commencé à prendre des contacts pour organiser le parcours et les événements qui y seront associés ;
· pour simplifier l’organisation la « marche » vers Paris se déroulera exclusivement à vélo ;
· la première étape Strasbourg/Saverne se déroulera le dimanche 5 octobre et le parcours a été défini et testé par plusieurs membres du comité d’organisation strasbourgeois afin de le rendre accessible et agréable au plus grand nombre, tout en permettant des rencontres avec les populations locales.
Bien cordialement.
Le comité d’organisation Sciences en marche de l’Université de Strasbourg.
Strasbourg, le 31 juillet 2014
Chères et chers collègues,
Que vous soyez titulaires ou contractuels, doctorants ou jeunes chercheurs, le comité strasbourgeois de « Sciences en marche » vous appelle à participer à l’action nationale « Sciences en marche » entre le 5 octobre et le 19 octobre (http://sciencesenmarche.org/fr/). Nous vous donnons rendez-vous dès le 28 août à 12h amphi 3 à l’institut Lebel pour une première réunion d’organisation.
Qui est-ce qui marche ?
Cette action d’envergure s’adresse à tous les personnels des universités et des organismes de recherche, quel que soient leur secteur disciplinaire, sciences de la matière, de la vie ou de la santé comme sciences humaines et sociales, des arts et des lettres :
Doctorants et jeunes chercheurs voués à la précarité et à des difficultés d’emploi ;
Biats souffrant de surcharges de travail et d’absence de promotion ;
ITA dont les fonctions sont externalisées ou mutualisées et dont les perspectives de mobilité s’effondrent.
Enseignants-chercheurs et chercheurs dont les missions fondamentales sont dévoyées par les tâches administratives et la chasse aux financements ;
Enseignants de statut second degré corvéables à merci et voyant les disciplines qu’ils enseignent gravement menacées ;
Etudiants immergés dans des universités en crise qui augmentent déjà les droits d’inscription.
Comment ça marche, une marche ?
Il s’agira pour nous, en fonction de nos moyens et de nos disponibilités, de nous rendre vers Paris à vélo ou à pied. Par relais et petites étapes, la marche convergera vers un grand rassemblement à l’Assemblée nationale avec demande d’entrevue au chef de l’état. C’est ludique, festif et ouvert sur le public, en même temps qu’offensif : parce que c’est coordonné avec la Fête de la Science, parce que c’est joindre l’agréable au nécessaire que de faire un peu de vélo ou de marcher ensemble pour une cause collective, parce que nous ferons preuve d’imagination pour proposer, à Strasbourg ou sur le parcours, toute sorte d’initiatives alliant professionnels et population.
Notre marche vers Paris nécessite engagement et organisation : si vous êtes intéressés par cette action, motivés par l’initiative, désireux de faire des propositions, prêt à faire un peu ou beaucoup, vous pouvez nous contacter à strasbourg@sciencesenmarche.org.
Pourquoi marche-t-on ?
1) mettre en œuvre un plan pluriannuel ambitieux pour l’emploi statutaire à tous les niveaux de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : nous mesurons les conséquences désastreuses des gels ou suppressions de postes dans notre université et nos organismes de recherche ;
2) renforcer les crédits de base des laboratoires et des universités : à Strasbourg comme partout ailleurs ils sont en baisse et les années à venir nous promettent encore pire ;
3) reconnaitre le doctorat dans les conventions collectives ; faciliter l’emploi des docteurs, et la diffusion de la culture scientifique, dans les entreprises et la haute fonction publique.
Le comité d’organisation « Science en marche » de l’Université de Strasbourg.
Exemple d’ITINÉRAIRE :
jours 1-3: Strasbourg-Nancy jours 4-8: Nancy-Reims, jours 9-11: Reims-Marne la Vallée
Dimanche 5 oct : Strasbourg-Saverne : 40 km
Lundi 6 oct : Saverne- Lagarde : 50 km
Mardi 7 oct : Lagarde-Nancy : 45 km
Une réflexion au sujet de « lettres d’information au personnel »