Les soutiens en Alsace

Logo_Sciencesen marche_Alsace Jeudi 11 décembre, L’Université de Haute-Alsace en grève : 

De: « Christine Gangloff-Ziegler » <christine.gangloff-ziegler@uha.fr>
À: « enseignants » <enseignants@uha.fr>, « iatoss » <iatoss@uha.fr>
Envoyé: Mercredi 10 Décembre 2014 12:02:33
Objet: Fwd: Message de Sciences en Marche aux Président(e)s d’Universités

Chers collègues,
Je vous transmets le mail joint qui nous invite à participer au mouvement du jeudi 11/12 pour attirer l’attention, notamment de l’Assemblée nationale, sur la situation financière dramatique des universités. Nous sommes déjà nombreux parmi l’équipe présidentielle et parmi les directeurs à avoir décidé à nous déclarer demain en grève pour soutenir ce mouvement.
Je crois que seule une mobilisation forte sera de nature à faire évoluer la situation pour que l’affirmation selon laquelle la jeunesse et la recherche sont des priorités nationales se traduisent réellement dans les choix financiers.
Bien cordialement
logo de l'UHA Christine GANGLOFF-ZIEGLER
Présidente
⟩Université de Haute-Alsace
Maison de l’Université
2 rue des Frères Lumière – 68093 Mulhouse Cedex
Mail : christine.gangloff@uha.fr
Téléphone : +33 (0)389 33 63 10  
Télécopie : +33 (0)389 33 63 19
⟩Retrouvez l’UHA sur :
Le site Internet : www.uha.fr
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De: « Sciences en Marche » <contact@sciencesenmarche.org>À: contact@sciencesenmarche.orgEnvoyé: Mercredi 3 Décembre 2014 14:06:28Objet: Message de Sciences en Marche aux Président(e)s d’Universités

Mesdames et Messieurs les Président(e)s d’Université, chers collègues,

Vous le savez comme nous, la situation de nos universités, de nos laboratoires et de leurs agents est catastrophique. Les causes de cette déliquescence sont multiples, mais l’une au moins est facile à identifier : les ressources financières et humaines des universités et des organismes de recherche ne sont plus compatibles avec leurs missions. Que ce soit au niveau des infrastructures (bâtiments vétustes voire dangereux), des personnels (sous-effectifs chroniques dans les services, précarisation généralisée) ou des équipements et financements des laboratoires, le bilan est tellement désastreux que même la sanctuarisation en l’état du système d’ESR ne lui permettrait pas de répondre aux besoins de formation et de recherche du pays dans les années à venir.

Cela est d’autant plus vrai que les promesses de sanctuarisation ne sont pas tenues, et que, de coupes sombres du budget au détour d’un amendement de la loi aux annulations de crédits décidées sans concertation, nous savons tous que dans la réalité les moyens de l’ESR continuent de baisser inexorablement.

La CPU a récemment averti, dans son communiqué du 20 novembre 2014, que toute amputation du budget supplémentaire « n’est pas soutenable financièrement pour les établissements qui n’ont plus aucune marge de manœuvre, alors même qu’ils ont déjà engagé des réformes structurelles lourdes et qu’ils financent majoritairement leurs investissements ».

La CPU s’est aussi associée, le 24 novembre 2014, à la motion votée au CNESER demandant une « programmation pluriannuelle de moyens humains et financiers qui soient à la hauteur des enjeux » ainsi qu’un « collectif budgétaire afin de répondre à la situation de crise que connaissent les universités et les organismes de recherche ».

Nous nous félicitons que la CPU exprime un constat et des revendications qui rejoignent ceux de nombreuses organisations de l’ESR, et en particulier ceux portés par « Sciences en Marche » lors de son initiative de septembre/octobre 2014. Néanmoins, force est de constater que malgré le succès de la marche et de la manifestation du 17 octobre à Paris, le gouvernement continue à ignorer toutes les alertes qui remontent de toutes les composantes de l’ESR. C’est pourquoi nous pensons que nous ne pouvons en rester à des déclarations, et qu’il est nécessaire d’appeler nos collègues à exprimer massivement et publiquement leur volonté d’un vrai changement de politique dans l’ESR.

Dans cette logique, nous nous adressons à vous pour vous demander, au nom de vos responsabilités dans le système public d’ESR, et comme l’ont déjà fait certains présidents d’université comme celui de Strasbourg par exemple, d’appeler publiquement l’ensemble de nos collègues à se mobiliser pour la journée d’action du 11 décembre. Cette journée est organisée par un front très large qui regroupe la plupart des organisations syndicales de l’ESR, y compris les syndicats étudiants, plusieurs associations ou collectifs comme Sciences en Marche, Sauvons l’Université (SLU) ou la Coordination des collectifs de précaires, mais aussi des structures plus institutionnelles comme la Coordination du Comité national de la recherche scientifique, la CP-CNU, le Comité de pilotage des directrices et directeurs d’unités signataires de la Lettre à F. Hollande (DU).

Votre soutien à cette journée d’action pourrait prendre plusieurs formes, non mutuellement exclusives : prise(s) de position publique dans la presse locale et nationale, transmission via l’intranet de votre université de l’appel à cette journée d’action, banalisation d’une journée ou d’une demi-journée (voire même initiative « Université morte ») le 11 décembre pour permettre aux personnels et aux étudiants de se réunir et/ou de participer à des manifestations, etc.

Nous sommes convaincus que seule une mobilisation massive du personnel de l’ESR est à même d’obtenir le changement de politique dont l’ESR a besoin. Votre engagement en faveur d’une telle mobilisation serait un signe fort en direction des collègues, des media, des élus et des pouvoirs publics. Loin d’être un engagement partisan incompatible avec votre fonction, il serait au contraire pleinement conforme à la responsabilité morale d’améliorer le système d’ESR que vous assumez devant vos collègues. Nous espérons donc que vous répondrez favorablement à notre demande et que nous vous retrouverons à nos côtés le 11 décembre.

Le comité de coordination de Sciences en Marche

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Le Conseil académique de l’Université de Strasbourg

Le Conseil d’administration de l’Université de Haute-Alsace

Le Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg
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Ces conseils ont voté une motion de soutien à Sciences en Marche à l’unanimité

http://histoiresduniversites.wordpress.com/2014/09/18/lunistra-marche-pour-la-science/

Logo_Sciencesen marche_AlsaceLes personnalités scientifiques en Alsace qui soutiennent Sciences en Marche :

  • Jules HOFFMANN : Prix Nobel 2011, Médecine – membre de l’Académie des Sciences depuis 1992
  • Marcel HIBERT : Médaille d’argent du CNRS (2006, Chimie) qui distingue un chercheur pour l’originalité, la qualité et l’importance de ses travaux
  • Sylvie FRIANT :  Médaille de Bronze du CNRS (2006) qui récompense le premier travail marquant d’un jeune chercheur
  • Jerome MUTTERER : Cristal du CNRS (2013): distinction attribuée aux Ingénieurs, techniciens et administratifs de la recherche
  • Renaud TOUSSAINT :  Les espoirs de l’Université de Strasbourg (2014, sciences et technologies): Prix Scientifique qui récompense la qualité du travail et du parcours de jeunes chercheurs formant le potentiel scientifique du site de Strasbourg.

Logo_Sciencesen marche_AlsaceLes laboratoires alsaciens:

  • ‘Neuropsychologie Cognitive et Physiopathologie de la Schizophrénie’ (INSERM U1114, Strasbourg)
  • Laboratoire de Biotechnologie et Signalisation Cellulaire (UMR7242, CNRS, Université de Strasbourg)
  • Equipe de recherche AMUP, « Architecture, Morphologie/Morphogenèse Urbaine et Projet » (EA7309, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg)
  • Equipe de recherche SEARCH « Savoirs dans l’Espace Anglophone: Représentations, Culture, Histoire » (EA2325, Université de Strasbourg)
  • Equipe de Recherche « Sport et sciences sociales » E3S (EA1342, Université de Strasbourg)
  • Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe, CNRS – UMR 7363)
  • Conseil de l’UMR7177, Institut de Chimie, (Strasbourg)

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Les associations des universités alsaciennes :

L’ADDAL: Association des doctorants et docteurs d’Alsace. Dans un monde où la recherche scientifique est le pilier du développement de la société et de l’être humain, l’ADDAL estime que la situation est critique pour l’avenir de la science (coupes budgétaires, réductions de postes, production en masse de chercheurs précaires, fuite des cerveaux…). L’ADDAL soutient SeM pour montrer son soutien au fondement de la connaissance et sa volonté à contribuer à un changement de cap pour l’amélioration de la science, organe vital pour notre avenir.

DOXTRA: Association des doctorants-es et docteurs-es en Sciences humaines de l’Université de Strasbourg.

 

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